Le phénomène est mondial : média dominant, la télévision occupe une place de plus en plus grande dans notre vie quotidienne. Et ce d’autant qu’elle ne connaît plus de frontières. A l’échelle du Continent, les espaces des chaînes nationales publiques et privées sont envahis par leurs consœurs panafricaines et internationales.
Câblées, diffusées par satellite ou par support numérique terrestre, celles-ci sont multiformes (généralistes, spécialisées ou thématiques) et multilingues (francophones, anglophones, germanophones, hispanophones, lusophones ou arabophones). De surcroît, le petit écran ne se cantonne plus au salon, même s’il y trône toujours. Outre les bureaux et de plus en plus les voitures, il se loge également dans les téléphones portables transformant ces derniers en véritable télévision de poche.
A travers ces multiples supports de diffusion télévisuelle, se déploie à n’en plus finir un paysage foisonnant d’écrans versicolores d’où les informations, les films et bien d’autres sujets coulent en flots continus marqués par les grands événements mondiaux. Et le téléspectateur de zapper à longueur de programmes et d’émissions, au gré de ses goûts et centres d’intérêt.
Ainsi, telle une fenêtre ouverte sur l'univers, le petit écran nous rapproche des quatre coins du monde en nous rendant accessibles et familières par les images des réalités dont beaucoup n'étaient visibles naguère que dans les journaux et les livres ou en allant sur place. Pour autant, les besoins en programmes originaux, inédits et correspondant aux nouvelles attentes des publics ne cessent d’augmenter. Sur ce plan, par-delà la situation privilégiée de spectateur mondial dans laquelle la télévision place chacun de nous, deux questions essentielles se posent à propos notamment des informations reçues : celles de la quantité et de la proximité.
En effet, le volume et la variété des informations diffusées à l’échelle mondiale continuent à grossir à un rythme tellement rapide qu’on peut se demander si cette surabondance ne va pas engendrer une saturation ou un désintérêt. Surtout que les programmes des chaînes internationales et panafricaines s'adressent généralement à des publics indifférenciés. De cette réalité découle une autre sur laquelle on doit également s’interroger : la nécessité de l’approfondissement et de la consolidation des informations aux niveaux national, régional et local.
Car, l’information de proximité est celle qui est au premier degré de l’intérêt humain. Elle touche de plus près l'homme et la femme et leur permet non seulement de se situer et de mieux connaître leur « terre » tout en restant ouverts sur le monde. Ainsi une nouvelle locale, régionale ou nationale les intéresserait-elle certainement avant toute autre information du même genre.
Dans tous les cas, le développement de l’information de proximité peut contribuer, à travers des productions adaptées, à la nécessaire mise en valeur des spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque pays dans le concert audiovisuel des nations. Et sur ce terrain, les chaînes nationales, par ailleurs généralement visibles sur les bouquets, se doivent d’être imbattables.
Karamoko Tahirou
Câblées, diffusées par satellite ou par support numérique terrestre, celles-ci sont multiformes (généralistes, spécialisées ou thématiques) et multilingues (francophones, anglophones, germanophones, hispanophones, lusophones ou arabophones). De surcroît, le petit écran ne se cantonne plus au salon, même s’il y trône toujours. Outre les bureaux et de plus en plus les voitures, il se loge également dans les téléphones portables transformant ces derniers en véritable télévision de poche.
A travers ces multiples supports de diffusion télévisuelle, se déploie à n’en plus finir un paysage foisonnant d’écrans versicolores d’où les informations, les films et bien d’autres sujets coulent en flots continus marqués par les grands événements mondiaux. Et le téléspectateur de zapper à longueur de programmes et d’émissions, au gré de ses goûts et centres d’intérêt.
Ainsi, telle une fenêtre ouverte sur l'univers, le petit écran nous rapproche des quatre coins du monde en nous rendant accessibles et familières par les images des réalités dont beaucoup n'étaient visibles naguère que dans les journaux et les livres ou en allant sur place. Pour autant, les besoins en programmes originaux, inédits et correspondant aux nouvelles attentes des publics ne cessent d’augmenter. Sur ce plan, par-delà la situation privilégiée de spectateur mondial dans laquelle la télévision place chacun de nous, deux questions essentielles se posent à propos notamment des informations reçues : celles de la quantité et de la proximité.
En effet, le volume et la variété des informations diffusées à l’échelle mondiale continuent à grossir à un rythme tellement rapide qu’on peut se demander si cette surabondance ne va pas engendrer une saturation ou un désintérêt. Surtout que les programmes des chaînes internationales et panafricaines s'adressent généralement à des publics indifférenciés. De cette réalité découle une autre sur laquelle on doit également s’interroger : la nécessité de l’approfondissement et de la consolidation des informations aux niveaux national, régional et local.
Car, l’information de proximité est celle qui est au premier degré de l’intérêt humain. Elle touche de plus près l'homme et la femme et leur permet non seulement de se situer et de mieux connaître leur « terre » tout en restant ouverts sur le monde. Ainsi une nouvelle locale, régionale ou nationale les intéresserait-elle certainement avant toute autre information du même genre.
Dans tous les cas, le développement de l’information de proximité peut contribuer, à travers des productions adaptées, à la nécessaire mise en valeur des spécificités économiques, sociales et culturelles de chaque pays dans le concert audiovisuel des nations. Et sur ce terrain, les chaînes nationales, par ailleurs généralement visibles sur les bouquets, se doivent d’être imbattables.
Karamoko Tahirou