La soirée gala de solidarité en faveur des artistes a eu lieu vendredi à Abidjan. Malgré la démonstration de force du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), les donateurs n’ont pas effectué nombreux le déplacement.
Le manque d’engouement sautait aux yeux. Sous l’impressionnant chapiteau climatisé dressé, vendredi, au Golf Hôtel, plusieurs tables sont restées inoccupées. Et, la moisson des dons aussi a été maigre. Le président de la République, Alassane Ouattara, a offert cinq millions FCFA. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Adjoumani Kouassi kobénan, a fait don de 500.000 F, le bishop Guy Vincent Kodja a pris l’engagement d’offrir l’assurance à 20 artistes. La directrice, Irène Assa Vieira, a annoncé que Tiken Jah Fakoly a promis de payer l’assurance de 10 autres. C’était tout. « L’information qu’on a, c’est que tout cela a coûté 75 millions F. Si c’est tout ce qu’on a pu recueillir, c’est vraiment décevant », a confié un créateur qui a gardé l’anonymat. Pourtant, tout n’a pas été que déception. Côté spectacle, les créateurs n’ont pas déçu. La comédie musicale ‘’Soleil d’espoir’’, écrite et mise en scène par Bomou Mamadou d’après une idée originale d’Alain Tailly, a illuminé la salle. Un conte urbain à la croisée de tous les arts qui raconte, du village à la ville, le destin d’artistes en quête de gloire. Des agneaux (créateurs) au milieu des loups (producteurs) qui doivent résister aux intempéries pour tirer leur épingle du jeu. Bienvenu Néba, Adrienne Koutouan, Zoumana, Wédji Ped, Akissi Delta, Norbert Etranny, Léonard Groguhet, Mathieu Attawa, Michel Bohiri se sont associés aux jeunes tels qu’Assirifix Armand, Yodé, Adji Gbessi, Kôrô Abou, Amélie Wabéhi, Hadja Kady, Orentchy, Julien Goualo et les danseurs du Ballet national, pour montrer que la Côte d’Ivoire des grandes créations existe encore. Le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandaman a indiqué qu’une de ses missions « est de mettre ensemble les artistes en ordre de bataille. De les réunir afin de s’attaquer aux problèmes importants ». Avec pour objectif de leur permettre de produire des richesses par eux-mêmes. « Nous trouvons inadmissible que nos créateurs vivent dans des conditions indéfendables », a-t-il déploré. Outre le fait de prendre en charge 50% de la somme de l’assurance actuelle pour tous les artistes, il a prévu de payer 50% de l’Assurance maladie universelle (Amu) à venir pour les artistes qui souhaitent l’acquérir.
Sanou A
Le manque d’engouement sautait aux yeux. Sous l’impressionnant chapiteau climatisé dressé, vendredi, au Golf Hôtel, plusieurs tables sont restées inoccupées. Et, la moisson des dons aussi a été maigre. Le président de la République, Alassane Ouattara, a offert cinq millions FCFA. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Adjoumani Kouassi kobénan, a fait don de 500.000 F, le bishop Guy Vincent Kodja a pris l’engagement d’offrir l’assurance à 20 artistes. La directrice, Irène Assa Vieira, a annoncé que Tiken Jah Fakoly a promis de payer l’assurance de 10 autres. C’était tout. « L’information qu’on a, c’est que tout cela a coûté 75 millions F. Si c’est tout ce qu’on a pu recueillir, c’est vraiment décevant », a confié un créateur qui a gardé l’anonymat. Pourtant, tout n’a pas été que déception. Côté spectacle, les créateurs n’ont pas déçu. La comédie musicale ‘’Soleil d’espoir’’, écrite et mise en scène par Bomou Mamadou d’après une idée originale d’Alain Tailly, a illuminé la salle. Un conte urbain à la croisée de tous les arts qui raconte, du village à la ville, le destin d’artistes en quête de gloire. Des agneaux (créateurs) au milieu des loups (producteurs) qui doivent résister aux intempéries pour tirer leur épingle du jeu. Bienvenu Néba, Adrienne Koutouan, Zoumana, Wédji Ped, Akissi Delta, Norbert Etranny, Léonard Groguhet, Mathieu Attawa, Michel Bohiri se sont associés aux jeunes tels qu’Assirifix Armand, Yodé, Adji Gbessi, Kôrô Abou, Amélie Wabéhi, Hadja Kady, Orentchy, Julien Goualo et les danseurs du Ballet national, pour montrer que la Côte d’Ivoire des grandes créations existe encore. Le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandaman a indiqué qu’une de ses missions « est de mettre ensemble les artistes en ordre de bataille. De les réunir afin de s’attaquer aux problèmes importants ». Avec pour objectif de leur permettre de produire des richesses par eux-mêmes. « Nous trouvons inadmissible que nos créateurs vivent dans des conditions indéfendables », a-t-il déploré. Outre le fait de prendre en charge 50% de la somme de l’assurance actuelle pour tous les artistes, il a prévu de payer 50% de l’Assurance maladie universelle (Amu) à venir pour les artistes qui souhaitent l’acquérir.
Sanou A