Après douze longues années de revendications, les enseignants volontaires voient leurs efforts récompensés.
Les nouvelles sont bonnes pour les ex-enseignants volontaires, en ce début d’année 2014. Selon les dires de Ouattara Souleymane, président sortant du Mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (Mevci), « sur les 5094 enseignants volontaires intégrés à la Fonction publique, 99 % ont reçu leurs salaires, les rappels y compris ». Cette information nous a été donnée, hier, à Air-France (Bouaké), au nouveau siège dudit mouvement, devenu la Fédération des enseignants du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (Fesefci), depuis l’intégration à la Fonction publique de ces enseignants. Néanmoins, il reste encore une infime partie de ces enseignants qui n’a pas été affectée, selon le nouveau secrétaire de la Fesefci. Il précise par ailleurs que deux points de leurs revendications restent en suspens. Il s’agit d’abord du paiement de la somme de 1,8 milliard promise par l’Etat, au cours d’un atelier les 4 et 5 janvier 2008, au titre de primes pour services rendus à la nation. Il y a ensuite, l’intégration d’un effectif cumulé de 21.000 ex-enseignants volontaires, dans les programmes de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). Pour rappel, c’est en novembre 2002 que la première structure des enseignants volontaires voit le jour sous l’appellation’’ Ecole pour tous’’(Ept)). En 2004, le mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire présidé par Konaté Zié Aboubakar parvient à réunir tous les enseignants volontaires au sein d’un mouvement unique. Ledit mouvement obtient, avec le chef de l’Etat d’alors, le 30 novembre 2007 à Korhogo, la promesse d’intégration de 5094 enseignants volontaires « remplissant les conditions de diplômes et d’âges à la Fonction publique ». Konaté Zié est remplacé plus tard par Ouattara Souleymane. En 2008, l’Etat procède au recrutement des enseignants au primaire, au secondaire et à l’enseignement technique et professionnel, détenteurs d’un Bepc, d’un baccalauréat et de diplômes supérieurs.
Allah Kouamé à Bouaké
Les nouvelles sont bonnes pour les ex-enseignants volontaires, en ce début d’année 2014. Selon les dires de Ouattara Souleymane, président sortant du Mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (Mevci), « sur les 5094 enseignants volontaires intégrés à la Fonction publique, 99 % ont reçu leurs salaires, les rappels y compris ». Cette information nous a été donnée, hier, à Air-France (Bouaké), au nouveau siège dudit mouvement, devenu la Fédération des enseignants du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (Fesefci), depuis l’intégration à la Fonction publique de ces enseignants. Néanmoins, il reste encore une infime partie de ces enseignants qui n’a pas été affectée, selon le nouveau secrétaire de la Fesefci. Il précise par ailleurs que deux points de leurs revendications restent en suspens. Il s’agit d’abord du paiement de la somme de 1,8 milliard promise par l’Etat, au cours d’un atelier les 4 et 5 janvier 2008, au titre de primes pour services rendus à la nation. Il y a ensuite, l’intégration d’un effectif cumulé de 21.000 ex-enseignants volontaires, dans les programmes de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). Pour rappel, c’est en novembre 2002 que la première structure des enseignants volontaires voit le jour sous l’appellation’’ Ecole pour tous’’(Ept)). En 2004, le mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire présidé par Konaté Zié Aboubakar parvient à réunir tous les enseignants volontaires au sein d’un mouvement unique. Ledit mouvement obtient, avec le chef de l’Etat d’alors, le 30 novembre 2007 à Korhogo, la promesse d’intégration de 5094 enseignants volontaires « remplissant les conditions de diplômes et d’âges à la Fonction publique ». Konaté Zié est remplacé plus tard par Ouattara Souleymane. En 2008, l’Etat procède au recrutement des enseignants au primaire, au secondaire et à l’enseignement technique et professionnel, détenteurs d’un Bepc, d’un baccalauréat et de diplômes supérieurs.
Allah Kouamé à Bouaké