Agboville - Un opérateur économique d’Agboville, Edouard Offoumou Athé, au centre d’une altercation au cours de laquelle un agent des Forces républicaine de Côte d’Ivoire (Frci), a été tué, vendredi, au corridor d’Azaguié, a été placé, mardi, sous mandat de dépôt, a appris l’Aip.
"Notre client vient d’être emmené vers la Maison d’arrêt", a déclaré l’avocat d’Offoumou Athé Edouard, "la charge retenue est l’homicide involontaire", a-t-il précisé, se refusant à tout commentaire, après sa rencontre avec le substitut du procureur, près la section du tribunal d’Agboville.
Offoumou Edouard, ingénieur agronome et président de la coopérative régionale de l’Agnéby (Coopara) est accusé d’homicide involontaire sur un agent des FRCI, Berthé Moussa, 30 ans.
Selon Offoumou il revenait d’Abidjan, après avoir accompagné à l’aéroport d’Abidjan, des bailleurs de fonds de son projet d’insertion d’une centaine de jeunes planteurs de cacao d’Agboville. Au corridor d’Azaguié, il affirme avoir tenté de tirer la herse (barrière de sécurité au corridor) pour lui permettre de se rendre au poste de commandement des Frci à Azaguié.
Cette tentative, selon lui a entrainé la réaction d’un élément Frci, qui l’a empoigné. Suite à cette altercation, un coup "malencontreux" est parti de l’arme du militaire, pour atteindre mortellement le dénommé Berthé Moussa, a-t-il ajouté.
Pour les agents des FRCI en faction à ce poste d’observation, "dans la lutte, il (Offoumou) a arraché l’arme des mains de notre collègue, avant de l’abattre à bout portant sous nos yeux".
Ils affirment qu’Offoumou Edouard venait d’Agboville, en partance pour Abidjan, alors que l’ingénieur agronome soutenant le contraire, a dit qu’il venait plutôt d’Abidjan.
Selon des témoignages des parents et du chauffeur d’Offoumou, Il a été sifflé au corridor, où la herse avait été tirée, afin qu’il puisse convenablement garer son véhicule. Les pièces du véhicule avaient été confisquées par les militaires, puis remises avant d’être confisquées à nouveau.
"Mon patron avait décidé de faire demi-tour avec le véhicule, pour se rendre au poste des Frci en ville, afin de porter l’affaire devant les responsables militaires", a poursuivi le chauffeur de M. Offoumou, révélant une tentative de racket, portant sur la somme de 10 000 Fcfa.
"C’est cette décision, qui a provoqué l’incident ayant entrainé la mort de Berthé Moussa", a-t-il conclu.
(AIP)
Dd/Ask
"Notre client vient d’être emmené vers la Maison d’arrêt", a déclaré l’avocat d’Offoumou Athé Edouard, "la charge retenue est l’homicide involontaire", a-t-il précisé, se refusant à tout commentaire, après sa rencontre avec le substitut du procureur, près la section du tribunal d’Agboville.
Offoumou Edouard, ingénieur agronome et président de la coopérative régionale de l’Agnéby (Coopara) est accusé d’homicide involontaire sur un agent des FRCI, Berthé Moussa, 30 ans.
Selon Offoumou il revenait d’Abidjan, après avoir accompagné à l’aéroport d’Abidjan, des bailleurs de fonds de son projet d’insertion d’une centaine de jeunes planteurs de cacao d’Agboville. Au corridor d’Azaguié, il affirme avoir tenté de tirer la herse (barrière de sécurité au corridor) pour lui permettre de se rendre au poste de commandement des Frci à Azaguié.
Cette tentative, selon lui a entrainé la réaction d’un élément Frci, qui l’a empoigné. Suite à cette altercation, un coup "malencontreux" est parti de l’arme du militaire, pour atteindre mortellement le dénommé Berthé Moussa, a-t-il ajouté.
Pour les agents des FRCI en faction à ce poste d’observation, "dans la lutte, il (Offoumou) a arraché l’arme des mains de notre collègue, avant de l’abattre à bout portant sous nos yeux".
Ils affirment qu’Offoumou Edouard venait d’Agboville, en partance pour Abidjan, alors que l’ingénieur agronome soutenant le contraire, a dit qu’il venait plutôt d’Abidjan.
Selon des témoignages des parents et du chauffeur d’Offoumou, Il a été sifflé au corridor, où la herse avait été tirée, afin qu’il puisse convenablement garer son véhicule. Les pièces du véhicule avaient été confisquées par les militaires, puis remises avant d’être confisquées à nouveau.
"Mon patron avait décidé de faire demi-tour avec le véhicule, pour se rendre au poste des Frci en ville, afin de porter l’affaire devant les responsables militaires", a poursuivi le chauffeur de M. Offoumou, révélant une tentative de racket, portant sur la somme de 10 000 Fcfa.
"C’est cette décision, qui a provoqué l’incident ayant entrainé la mort de Berthé Moussa", a-t-il conclu.
(AIP)
Dd/Ask
