L’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) a effectué vendredi dernier sa rentrée académique à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau. Le ministre de la justice, Coulibaly Généma Mamadou s’est félicité de la création de cet institut. Il a expliqué que l’INFJ permet d’assurer une formation de qualité aux Ivoiriens par les Ivoiriens. Il a également rendu hommage au personnel enseignant de l’Institut. Assurant la direction de l’institut de l’engagement de son département à améliorer les conditions de travail de son personnel. Avant d’exhorter les enseignés à la discipline. A sa suite, le Dg de l’INFJ, le magistrat hors hiérarchie, Kouassi Brou Bertin, a présenté l’institut. Il a indiqué qu’il est composé de quatre écoles distinctes dont l’école de la magistrature, l’école des greffes, l’école des personnels pénitentiaires, et celle de l’éducation surveillée. Ces écoles, explique t-il, sont chapeautées par une seule direction générale. Le dg de l’INFJ a révélé que depuis 2010, l’école de magistrature a formé 89 auditeurs de justice ou élèves magistrats de toute promotion confondue. L’école des greffes à l’en croire a formé 235 administrateurs des services judiciaires. Au niveau des personnels pénitentiaires et de l’éducation surveillée, il a été formé 76 élèves dont 46 maîtres et 30 conseillers d’éducation et 282 agents d’encadrement pénitentiaires. Kouassi Brou Bertin a rappelé que le recrutement des élèves à l’institut national de formation judicaire se fait par voie de concours. « Avec les quatre écoles, nous avons pu établir un programme d’enseignement sur des bases rigoureuses et adaptées à une formation de grande qualité », a fait savoir Kouassi Brou. Il a ensuite indiqué que grâce à la qualité des enseignements, le personnel judiciaire sorti de l’INFJ sera qualifié et de plus en plus apte à exercer une profession qui exige des qualifications plus élargies. Il a plaidé pour une révision du texte fondateur de l’institut. Qui selon lui ne clarifie pas le statut des enseignants. Sur le plan financier, le magistrat hors hiérarchie a sollicité le soutien de la tutelle pour faire face aux difficultés d’ordre budgétaire.
Zana Coulibaly
Zana Coulibaly