Du 15 au 31 janvier 2014, près d’une douzaine d’éléphants en divagation dans la périphérie de la ville de Daloa seront relocalisés au sein du parc national d’Azagny, à environ 400 km. Pour mener à bien cette opération, une première dans le monde, un protocole d’accord a été signé le jeudi dernier entre les ministre Mathieu Babaud Darret, des Eaux et Forêts, Rémi Allah-Kouadio de l’Environnement et, Céline Sissler-Bienvenu, du Fonds International pour la protection des animaux (IFAW).
Ce sont près de 500 millions de FCFA, avec un apport de 235 millions de FCFA de la partie ivoirienne, qui ont été dégagé pour cette opération, a indiqué M. Babaud Darret. Il a souligné que ces éléphants de forêtt en divagation, les derniers survivants de cette sous-espèce se sont échappés de leur habitat naturel, le parc de la Marahoué. Depuis deux (2) ans, ils se sont installés à la périphérie de la Daloa, dévastant les cultures des communautés et provoquant la mort de 3 personnes. L’éléphant, étant l’emblème national du pays, pour cette raison, les villageois ont fait preuve de patience pour qu’une alternative de Sauvetage contre l’abattage de ces animaux soit trouvée. C’est en ce sens donc qu’intervient IFAW. Une vaste opération technique de translocation IFAW qui est arrivé avec des experts va d’abord se charger de pister les animaux, à l’aide de moyen aérien (hélicoptère). Il faut dire que depuis quelques jours, une équipe de France Télévision est en Côte d’Ivoire pour filmer toute l’opération. D’autres équipes seront chargés de les capturer. Soit en les endormant à l’aide de fusils épidermiques, soit à l’aide de filet (bébés surtout). Ensuite, trois de ces animaux seront marqués grâce à des appareils munis de système GPS (localisation) permettant de les suivre pendant deux (2) ans. Après, les éléphants seront transportés sur des portes-chars jusqu’au parc national d’Azagny, leur nouveau site d’habitation. Ce parc, créé par le décret N° 81-218 du 02 avril 1981, a une superficie de 19.400 ha. Il est limité par le fleuve Bandama à l’ouest, la lagune Ebrié à l’est et le canal d’Azagny au sud. Ce parc est sûr et bénéficie d’une surveillance appropriée pour la quiétude de ces animaux. C’est donc une opération d’envergure, non seulement par la logistique qu’elle requiert, mais aussi par le nombre d’experts complémentaires d’horizons différents qu’elle mobilise, par l’enrôlement de partenaires locaux dans cette aventure, mais aussi parce que déplacer des éléphants de forêt dans un contexte de conflit humain/ éléphant est une première mondiale.
Olivier Guédé
Ce sont près de 500 millions de FCFA, avec un apport de 235 millions de FCFA de la partie ivoirienne, qui ont été dégagé pour cette opération, a indiqué M. Babaud Darret. Il a souligné que ces éléphants de forêtt en divagation, les derniers survivants de cette sous-espèce se sont échappés de leur habitat naturel, le parc de la Marahoué. Depuis deux (2) ans, ils se sont installés à la périphérie de la Daloa, dévastant les cultures des communautés et provoquant la mort de 3 personnes. L’éléphant, étant l’emblème national du pays, pour cette raison, les villageois ont fait preuve de patience pour qu’une alternative de Sauvetage contre l’abattage de ces animaux soit trouvée. C’est en ce sens donc qu’intervient IFAW. Une vaste opération technique de translocation IFAW qui est arrivé avec des experts va d’abord se charger de pister les animaux, à l’aide de moyen aérien (hélicoptère). Il faut dire que depuis quelques jours, une équipe de France Télévision est en Côte d’Ivoire pour filmer toute l’opération. D’autres équipes seront chargés de les capturer. Soit en les endormant à l’aide de fusils épidermiques, soit à l’aide de filet (bébés surtout). Ensuite, trois de ces animaux seront marqués grâce à des appareils munis de système GPS (localisation) permettant de les suivre pendant deux (2) ans. Après, les éléphants seront transportés sur des portes-chars jusqu’au parc national d’Azagny, leur nouveau site d’habitation. Ce parc, créé par le décret N° 81-218 du 02 avril 1981, a une superficie de 19.400 ha. Il est limité par le fleuve Bandama à l’ouest, la lagune Ebrié à l’est et le canal d’Azagny au sud. Ce parc est sûr et bénéficie d’une surveillance appropriée pour la quiétude de ces animaux. C’est donc une opération d’envergure, non seulement par la logistique qu’elle requiert, mais aussi par le nombre d’experts complémentaires d’horizons différents qu’elle mobilise, par l’enrôlement de partenaires locaux dans cette aventure, mais aussi parce que déplacer des éléphants de forêt dans un contexte de conflit humain/ éléphant est une première mondiale.
Olivier Guédé