Rues barrées à la circulation, magasins fermés, commerçants hors du marché, tel a été le décor planté hier lundi 20 janvier 2014 autour du grand marché de Treichville avec des policiers en alerte maximum pour établir l’ordre. La tension était vive. Les femmes ont chanté et dansé. Les commerçants du grand marché de Treichville sont en grève pour deux jours à compter de ce lundi jusqu’à ce mardi 21 janvier 2014 pour attirer l’attention des autorités sur les problèmes qu’ils vivent au quotidien.
Causes de la grève
Selon Mme Kouassi Amoin épouse Djaha Françoise, présidente de l’union des commerçants de ce marché, les revendications sont au nombre de sept (7). Ce sont : ‘’Le départ de André Koffi, directeur général de la Société de gestion du marché de Treichville (Sgmt)’’, ’’Devenir propriétaires de leurs magasins ou étals, après avoir soldé leurs pas-de porte’’, ‘’ Refus des stickers pour une collecte des loyers (taxe)’’, ‘’Baisse des tarifs des loyers’’, ‘’ Chasser les marchands ambulants du marché’’, ‘’Mettre fin à l’installation des commerçants sur le périmètre protégé de 4000 m2 autour du marché’’, ‘’ Remplir le marché à 70%’’. La présidente explique qu’elle a été élue par les commerçants à plus de 85% pour qu’elle défende leurs intérêts mais, André Koffi, Directeur général de la Société de gestion du marché de Treichville (Sgmt) refuse catégoriquement qu’elle rentre dans le Conseil d’administration de la Sgmt pour occuper la seule place qui revient de droit aux commerçants. Selon elle, André Koffi a tenté par tous les moyens de la corrompre et face à son intransigeance, le directeur André Koffi l’a fait convoquer chez le chef central des ‘’Baoulé’’ de Treichville pour solution parce que les ‘’ 2 protagonistes’’ sont de cette ethnie. Malheureusement pour le directeur, souligne-t-elle, le chef a déclaré que c’est une affaire administrative qui relève de la compétence des autorités communales. La présidente affirme que l’on a fait signer de faux contrats de bail où les commerçants ne deviendront jamais propriétaires et pour elle, il y a une gestion opaque. C’est pourquoi, elle demande que l’Etat fasse un audit sur la gestion financière faite sur ce marché depuis son ouverture en 2003. Selon elle, pour les magasins, il faut débourser entre 20 et 24 millions pour le pas de porte et payer 200 mille francs de loyer par mois. Pour un étal d’1 m2, c’est 465 mille francs Cfa et payer 100 francs CFA par jour au titre de la taxe communale qui n’est reversée qu’à la mairie. Quant aux box de 2 ,75m2, il faut mettre 3 050 000 francs CFA sur la table, pour les magasins de 17m2, c’est 13 millions de francs qu’il faut pour y accéder.
Position de la mairie
Quant au premier adjoint au maire de la commune de Treichville, Ahissi Agovi Jérôme, il se dit surpris par cette grève parce qu’il était question que la mairie ouvre les discussions avec les commerçants hier lundi 20 janvier 2014. Et il précise que le marché a été l’objet d’un incendie en 1998, comme la mairie n’a pas les moyens pour le reconstruire, elle a fait appel à la Sicogi pour le faire, mais en BOT. Ainsi, après la reconstruction en 2003, une Société de gestion du grand marché de Treichville (Sgmt) a été mise en place pour amortir les investissements engagés. Selon l’adjoint au maire, c’est 9 milliards de FCFA qui ont été investis dans cette construction et la Sgmt doit verser 250 millions par an à la mairie en termes de taxes communales. Somme, selon, Jérôme Ahissi Agovi, qui n’a jamais été reversée à la mairie depuis 2003, l’année de la réouverture du marché. C’est plus d’un milliard que la Sgmt doit reverser à la mairie, a-t-il affirmé avec force. ‘’Nous avons reçu aujourd’hui lundi 20 janvier 2014, les commerçants avec à leur tête Mme Djaha leur présidente. Nous leur avons demandé de lever leur mot d’ordre de grève, mais ils ont refusé. En outre, les discussions continuent ce mardi à 16 H avec le maire François Amichia. Nous reconnaissons que le marché n’est exploité qu’à 10% de ses capacités réelles. Le haut du marché est vide, pire il est devenu un fumoir. Les commerçants n’ont pas de représentant dans le conseil d’administration de la Sgmt où il y a un siège qui leur revient. Nous allons concilier les deux parties.’’, a souligné Jérôme Ahissi Agovi, premier adjoint au maire.
La SgMt réagit
Pour Moussa Cissé, directeur commercial et d’exploitation de la Sgmt, les prix des magasins, des étals et des box ont été revus à la baisse. Donc, il dit ne rien comprendre dans cette grève. C’est pourquoi, il a annoncé que le Directeur général, André Koffi s’expliquera lors d’une conférence de presse pour éclairer les lanternes.
M.Ouattara
Causes de la grève
Selon Mme Kouassi Amoin épouse Djaha Françoise, présidente de l’union des commerçants de ce marché, les revendications sont au nombre de sept (7). Ce sont : ‘’Le départ de André Koffi, directeur général de la Société de gestion du marché de Treichville (Sgmt)’’, ’’Devenir propriétaires de leurs magasins ou étals, après avoir soldé leurs pas-de porte’’, ‘’ Refus des stickers pour une collecte des loyers (taxe)’’, ‘’Baisse des tarifs des loyers’’, ‘’ Chasser les marchands ambulants du marché’’, ‘’Mettre fin à l’installation des commerçants sur le périmètre protégé de 4000 m2 autour du marché’’, ‘’ Remplir le marché à 70%’’. La présidente explique qu’elle a été élue par les commerçants à plus de 85% pour qu’elle défende leurs intérêts mais, André Koffi, Directeur général de la Société de gestion du marché de Treichville (Sgmt) refuse catégoriquement qu’elle rentre dans le Conseil d’administration de la Sgmt pour occuper la seule place qui revient de droit aux commerçants. Selon elle, André Koffi a tenté par tous les moyens de la corrompre et face à son intransigeance, le directeur André Koffi l’a fait convoquer chez le chef central des ‘’Baoulé’’ de Treichville pour solution parce que les ‘’ 2 protagonistes’’ sont de cette ethnie. Malheureusement pour le directeur, souligne-t-elle, le chef a déclaré que c’est une affaire administrative qui relève de la compétence des autorités communales. La présidente affirme que l’on a fait signer de faux contrats de bail où les commerçants ne deviendront jamais propriétaires et pour elle, il y a une gestion opaque. C’est pourquoi, elle demande que l’Etat fasse un audit sur la gestion financière faite sur ce marché depuis son ouverture en 2003. Selon elle, pour les magasins, il faut débourser entre 20 et 24 millions pour le pas de porte et payer 200 mille francs de loyer par mois. Pour un étal d’1 m2, c’est 465 mille francs Cfa et payer 100 francs CFA par jour au titre de la taxe communale qui n’est reversée qu’à la mairie. Quant aux box de 2 ,75m2, il faut mettre 3 050 000 francs CFA sur la table, pour les magasins de 17m2, c’est 13 millions de francs qu’il faut pour y accéder.
Position de la mairie
Quant au premier adjoint au maire de la commune de Treichville, Ahissi Agovi Jérôme, il se dit surpris par cette grève parce qu’il était question que la mairie ouvre les discussions avec les commerçants hier lundi 20 janvier 2014. Et il précise que le marché a été l’objet d’un incendie en 1998, comme la mairie n’a pas les moyens pour le reconstruire, elle a fait appel à la Sicogi pour le faire, mais en BOT. Ainsi, après la reconstruction en 2003, une Société de gestion du grand marché de Treichville (Sgmt) a été mise en place pour amortir les investissements engagés. Selon l’adjoint au maire, c’est 9 milliards de FCFA qui ont été investis dans cette construction et la Sgmt doit verser 250 millions par an à la mairie en termes de taxes communales. Somme, selon, Jérôme Ahissi Agovi, qui n’a jamais été reversée à la mairie depuis 2003, l’année de la réouverture du marché. C’est plus d’un milliard que la Sgmt doit reverser à la mairie, a-t-il affirmé avec force. ‘’Nous avons reçu aujourd’hui lundi 20 janvier 2014, les commerçants avec à leur tête Mme Djaha leur présidente. Nous leur avons demandé de lever leur mot d’ordre de grève, mais ils ont refusé. En outre, les discussions continuent ce mardi à 16 H avec le maire François Amichia. Nous reconnaissons que le marché n’est exploité qu’à 10% de ses capacités réelles. Le haut du marché est vide, pire il est devenu un fumoir. Les commerçants n’ont pas de représentant dans le conseil d’administration de la Sgmt où il y a un siège qui leur revient. Nous allons concilier les deux parties.’’, a souligné Jérôme Ahissi Agovi, premier adjoint au maire.
La SgMt réagit
Pour Moussa Cissé, directeur commercial et d’exploitation de la Sgmt, les prix des magasins, des étals et des box ont été revus à la baisse. Donc, il dit ne rien comprendre dans cette grève. C’est pourquoi, il a annoncé que le Directeur général, André Koffi s’expliquera lors d’une conférence de presse pour éclairer les lanternes.
M.Ouattara
