Daloa - Au nom du collectif des chefs traditionnels du département, le chef Groguhé Lago, chef du village de Tagoura et porte-parole dudit collectif, exprime la satisfaction de ses pairs suite à l’adoption par le gouvernement ivoirien du projet de loi relatif au statut des rois et chefs traditionnels.
‘’Permettez d’abord que je dise merci au président de la République et à son gouvernement, parce que depuis l’époque coloniale, c’est maintenant qu’une telle décision est prise pour tenir compte du rôle essentiel du chef dans notre société’’, a confié à l’AIP, lundi, le chef Groguhé, qui dit avoir accueilli comme tous les autres chefs, cette nouvelle "avec joie".
Le gouvernement, a-t-il poursuivi, "a fait son travail, il appartient maintenant à l’Assemblée Nationale de jouer sa partition". "Pour l’heure, nous ignorons le contenu de cette loi, mais nous espérons qu’elle viendra aider véritablement les chefs, et contribuer à leur mieux-être", a-t-il dit.
‘’Car voyez-vous, le chef de village souffre. Il est le premier maillon de l’administration dans le village, et à ce titre, il a des problèmes à régler à chaque instant, pendant qu’il est sollicité en ville pour prendre part à des réunions. Pour tous ces déplacements et réceptions, il sort l’argent de sa poche et cela est très compliqué’’, a-t-il ajouté.
Le gouvernement ivoirien a adopté le 22 janvier un projet de loi portant création d’une Chambre nationale des rois et chefs.
(AIP)
yy/tm
‘’Permettez d’abord que je dise merci au président de la République et à son gouvernement, parce que depuis l’époque coloniale, c’est maintenant qu’une telle décision est prise pour tenir compte du rôle essentiel du chef dans notre société’’, a confié à l’AIP, lundi, le chef Groguhé, qui dit avoir accueilli comme tous les autres chefs, cette nouvelle "avec joie".
Le gouvernement, a-t-il poursuivi, "a fait son travail, il appartient maintenant à l’Assemblée Nationale de jouer sa partition". "Pour l’heure, nous ignorons le contenu de cette loi, mais nous espérons qu’elle viendra aider véritablement les chefs, et contribuer à leur mieux-être", a-t-il dit.
‘’Car voyez-vous, le chef de village souffre. Il est le premier maillon de l’administration dans le village, et à ce titre, il a des problèmes à régler à chaque instant, pendant qu’il est sollicité en ville pour prendre part à des réunions. Pour tous ces déplacements et réceptions, il sort l’argent de sa poche et cela est très compliqué’’, a-t-il ajouté.
Le gouvernement ivoirien a adopté le 22 janvier un projet de loi portant création d’une Chambre nationale des rois et chefs.
(AIP)
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