Contesté dans le village d’Abia-Koumassi dans la commune de Marcory, Nanan Aké Nimba Jean-Baptiste, chef de ce village, appelle au calme.
Désigné chef de village d’Abia-Koumassi depuis 7 ans, le trône de Nanan Aké Nimba Jean-Baptiste vacille. Et bien qu’ayant le soutien des doyens, des sages et des membres de sa génération Dougbô au pouvoir, certains membres de cette même génération ont tenté de le destituer, le 22 janvier 2014. Une cérémonie d’intronisation du nouveau chef a même été organisée le samedi 25 janvier dernier. En application de la loi, le Maire de Marcory, Aby Raoul a interdit cette cérémonie qui, selon lui, ne respecte pas les règles coutumières et préfectorales en la matière. Depuis, les villageois sont menacés par les dissidents. Cependant, le chef Aké Nimba continu de bénéficier de nombreux soutiens, notamment de cinq doyens sur les huit que compte le village. Le doyen des sages du village, Asso Lambert, s’opposant à la destitution, a également marqué son soutien à Aké Nimba Jean-Baptiste. Deux chefs de la fratrie Bia des Ebriés ont volé au secours de leur confrère. « Je déplore les actes de vandalisme qui ont été perpétrés. Nul ne peut démettre un chef régi par un arrêté préfectoral. Chez les Ebrié, le pouvoir est une affaire de génération. Quand on n’est pas content du chef, le problème se règle au niveau de la génération. Si ce n’est pas possible, on saisit les doyens du village », a pesté Gnagne Richard, chef de village de Petit Bassam ce mercredi 29 janvier. Pour sa part, le chef de village d’Abia Abety, Djako Marcel, a expliqué les conditions de désignation d’un chef de village. « On ne peut pas se lever du jour au lendemain pour se proclamer chef de village. C’est le Préfet qui donne l’arrêté de nomination. Cela, pour que l’autorité du chef soit respectée. C’est Dieu qui établit. Nous apportons notre soutien au chef», a soutenu le chef de village d’Abia-Abety appelé également Biétry. Le chef Aké Nimba Jean-Baptiste, a, quant à lui, regretté les menaces qui planent sur ses notables et les habitants du village. « Mes notables font l’objet de menaces de mort. Moi, également. Les vitres de ma maison ont été brisées. Des personnes bannies du village utilisent le nom du village pour adresser des courriers aux autorités. J’ai porté plainte. Mais, on fera le reste de façon pacifique, parce que si tu blesses ou tu tue quelqu’un, c’est peut-être à ton cousin ou à un membre de la famille élargie que tu fais du mal», a-t-il dit. Le chef de village d’Abia-Koumassi a lancé un appel à la dissidence, leur demandant de cesser les actes de violence. Nanan Aké Nimba a choisi d’utiliser les moyens légaux, pour ramener la paix et la cohésion dans le village.
IL
Désigné chef de village d’Abia-Koumassi depuis 7 ans, le trône de Nanan Aké Nimba Jean-Baptiste vacille. Et bien qu’ayant le soutien des doyens, des sages et des membres de sa génération Dougbô au pouvoir, certains membres de cette même génération ont tenté de le destituer, le 22 janvier 2014. Une cérémonie d’intronisation du nouveau chef a même été organisée le samedi 25 janvier dernier. En application de la loi, le Maire de Marcory, Aby Raoul a interdit cette cérémonie qui, selon lui, ne respecte pas les règles coutumières et préfectorales en la matière. Depuis, les villageois sont menacés par les dissidents. Cependant, le chef Aké Nimba continu de bénéficier de nombreux soutiens, notamment de cinq doyens sur les huit que compte le village. Le doyen des sages du village, Asso Lambert, s’opposant à la destitution, a également marqué son soutien à Aké Nimba Jean-Baptiste. Deux chefs de la fratrie Bia des Ebriés ont volé au secours de leur confrère. « Je déplore les actes de vandalisme qui ont été perpétrés. Nul ne peut démettre un chef régi par un arrêté préfectoral. Chez les Ebrié, le pouvoir est une affaire de génération. Quand on n’est pas content du chef, le problème se règle au niveau de la génération. Si ce n’est pas possible, on saisit les doyens du village », a pesté Gnagne Richard, chef de village de Petit Bassam ce mercredi 29 janvier. Pour sa part, le chef de village d’Abia Abety, Djako Marcel, a expliqué les conditions de désignation d’un chef de village. « On ne peut pas se lever du jour au lendemain pour se proclamer chef de village. C’est le Préfet qui donne l’arrêté de nomination. Cela, pour que l’autorité du chef soit respectée. C’est Dieu qui établit. Nous apportons notre soutien au chef», a soutenu le chef de village d’Abia-Abety appelé également Biétry. Le chef Aké Nimba Jean-Baptiste, a, quant à lui, regretté les menaces qui planent sur ses notables et les habitants du village. « Mes notables font l’objet de menaces de mort. Moi, également. Les vitres de ma maison ont été brisées. Des personnes bannies du village utilisent le nom du village pour adresser des courriers aux autorités. J’ai porté plainte. Mais, on fera le reste de façon pacifique, parce que si tu blesses ou tu tue quelqu’un, c’est peut-être à ton cousin ou à un membre de la famille élargie que tu fais du mal», a-t-il dit. Le chef de village d’Abia-Koumassi a lancé un appel à la dissidence, leur demandant de cesser les actes de violence. Nanan Aké Nimba a choisi d’utiliser les moyens légaux, pour ramener la paix et la cohésion dans le village.
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