Les commerçants du marché du Nouveau Quartier de la commune de Yopougon ne sont pas du tout contents des autorités municipales. En colère, ils ont décidé de bloquer depuis le lundi 27 janvier dernier la mise en circulation des tickets de la mairie sur leur marché. Ils s’insurgent contre la gestion selon eux, opaque de ce marché qu’ils ont bâti avec leurs propres moyens.
Rencontrés, ils donnent des explications à cette situation qui a pris une allure inquiétante dans une commune fortement sinistrée après la crise postélectorale. La présidente fondatrice du marché, Kouamé Amoin épouse Koné Yaya, entourée de ses proches collaborateurs, n’est pas passé par quatre chemins pour pointer du doigt les autorités municipales qui sont à la base de se désordre dans leur marché.
Elle évoque d’abord le non respect de l’engagement pris par la mairie à travers son régisseur Ouattara Téninin dans la part de chacun (40% des recettes à la mairie). Et ensuite, la nomination d’une nouvelle présidente répondant au nom de Mme Zan Lou Siéman Alphonsine. Ce bras de fer entre les deux parties a conduit à l’interuption de l’électricité depuis plus d’une semaine.
Une situation que déplorent les commerçants du marché. En colère donc, elles ont décidé de bloquer la distribution des tickets de la mairie sur le marché en bravant les menaces des agents de la police municipale mandatés par les autorités municipales pour gérer la situation par la force. « Cela fait plus de 20 ans que dure ce problème, et nous voulons que justice soit rendue une fois pour toute », a martelé la présidente fondatrice qui explique que c’est un marché privé construit par les commerçants depuis 1976. Alors, ce n’est pas normal que la mairie s’occupe de ce marché de manière unilatérale, et ce n’est pas à la mairie d’imposer une présidente aux commerçantes, a pousuivi Mme Kouamé Amoin.
Pour elle, si la mairie veut récupérer ce marché, qu’elle leur restitue les 147 millions qui ont servi à la construction du marché y compris les dommages et intérêts qui reviennent à un montant total de 447 millions. Sinon, qu’on leur laisse leur marché. Ces femmes se disent surprises de l’atitude du maire actuel, Gilbert Koné Kafana, qui reste silencieux face à cette situation qui affecte sa commune bien que ses services ont été saisis à plusieurs reprises.
« A Yopougon, nous ne savons pas si les maires s’occupent de leurs populations ou de leurs intérêts personnels » s’est intérrogée la présidente fondatrice. Mme Kouamé Amoin épouse Koné Yaya et ses camarades qui saluent l’intervention du président de Bien- être des Employés et Auxiliaires de Transport (Beat-Ci) Konaté Lanciné dit Matchè qui leur a permis de modérer leurs actions, demandent l’intervention du minitre de l’intérieur Hamed Bakayoko, pour que ce problème trouve une solution heureuse dans un bref délai.Néanmoins,depuis le lundi 27 janvier, l’opéraion bandeau rouge a été lancée et les comerçants et commerçantes sont mobilisés pour en découdre avec la mairie.
Etienne Atta
Rencontrés, ils donnent des explications à cette situation qui a pris une allure inquiétante dans une commune fortement sinistrée après la crise postélectorale. La présidente fondatrice du marché, Kouamé Amoin épouse Koné Yaya, entourée de ses proches collaborateurs, n’est pas passé par quatre chemins pour pointer du doigt les autorités municipales qui sont à la base de se désordre dans leur marché.
Elle évoque d’abord le non respect de l’engagement pris par la mairie à travers son régisseur Ouattara Téninin dans la part de chacun (40% des recettes à la mairie). Et ensuite, la nomination d’une nouvelle présidente répondant au nom de Mme Zan Lou Siéman Alphonsine. Ce bras de fer entre les deux parties a conduit à l’interuption de l’électricité depuis plus d’une semaine.
Une situation que déplorent les commerçants du marché. En colère donc, elles ont décidé de bloquer la distribution des tickets de la mairie sur le marché en bravant les menaces des agents de la police municipale mandatés par les autorités municipales pour gérer la situation par la force. « Cela fait plus de 20 ans que dure ce problème, et nous voulons que justice soit rendue une fois pour toute », a martelé la présidente fondatrice qui explique que c’est un marché privé construit par les commerçants depuis 1976. Alors, ce n’est pas normal que la mairie s’occupe de ce marché de manière unilatérale, et ce n’est pas à la mairie d’imposer une présidente aux commerçantes, a pousuivi Mme Kouamé Amoin.
Pour elle, si la mairie veut récupérer ce marché, qu’elle leur restitue les 147 millions qui ont servi à la construction du marché y compris les dommages et intérêts qui reviennent à un montant total de 447 millions. Sinon, qu’on leur laisse leur marché. Ces femmes se disent surprises de l’atitude du maire actuel, Gilbert Koné Kafana, qui reste silencieux face à cette situation qui affecte sa commune bien que ses services ont été saisis à plusieurs reprises.
« A Yopougon, nous ne savons pas si les maires s’occupent de leurs populations ou de leurs intérêts personnels » s’est intérrogée la présidente fondatrice. Mme Kouamé Amoin épouse Koné Yaya et ses camarades qui saluent l’intervention du président de Bien- être des Employés et Auxiliaires de Transport (Beat-Ci) Konaté Lanciné dit Matchè qui leur a permis de modérer leurs actions, demandent l’intervention du minitre de l’intérieur Hamed Bakayoko, pour que ce problème trouve une solution heureuse dans un bref délai.Néanmoins,depuis le lundi 27 janvier, l’opéraion bandeau rouge a été lancée et les comerçants et commerçantes sont mobilisés pour en découdre avec la mairie.
Etienne Atta
