Gagnoa – Le député de Gagnoa commune, Louis-André Dacoury-Tabley, sollicite les bons offices de la Grande Chancelière de l'Ordre national, Henriette Dagri Diabaté, "pour faciliter le dialogue entre les représentants des populations de Gagnoa et les autorités nationales".
Lors de la cérémonie d'investiture du maire de Gagnoa, samedi, M. Dacoury-Tabley a relevé, dans un document intitulé "Déclaration d'unité et de +Vivre ensemble+ de Gagnoa", que ce dialogue va faciliter Gagnoa et sa région à mieux se sentir dans la République unie et indivisible de Côte d'Ivoire.
"Mme Henriette Dagri, fille de Dagri Pierre, un des pères fondateurs de la ville de Gagnoa, nous vous engageons, en tant que digne fille de Gagnoa, Grande Chancelière de l'Ordre national, à user de vos bons offices pour faciliter le dialogue entre les représentants des populations de Gagnoa et les autorités politiques nationales pour que Gagnoa et sa région se remettent à mieux se sentir dans la République unie et indivisible de Côte d'Ivoire", a-t-il déclaré.
Selon le député de Gagnoa commune, les péripéties de la crise postélectorale de 2010-2011 ont induit un malaise psychologique et social chez une partie des populations, en plus d'un mal-être économique rampant compromettent la participation des femmes et des hommes au processus du progrès économique et social et du "Vivre ensemble" prônés par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Louis-André Dacoury-Tabley encourage donc "les autorités politiques nationales à continuer de maintenir et d'approfondir le dialogue politique avec l'ensemble des acteurs politiques", non sans exhorter les responsables politiques de la région du Gôh à travailler pour l'intérêt supérieur des populations "sans exclusive".
L'ancien ministre de la Solidarité a en outre lancé un appel à tous les fils et filles de Gagnoa à se mobiliser et à œuvrer pour la cohésion, afin de créer les conditions d'une implication équitable de tous pour le développement de leur région.
Place forte et un des puissants moteurs de l'économie de plantation dans les années 40 à 80, la région de Gagnoa, selon l'homme politique, fait aujourd'hui pâle figure au rang des potentialités économiques et des ressources humaines qui en relèvent, marqué par un déficit d'emplois dans la région, un taux élevé de chômage des jeunes, une mauvaise qualité des voies de circulation, une obsolescence du plateau technique des hôpitaux publics, le délabrement des écoles, l'inexistence d'établissement d'enseignement supérieur de référence, le sous-équipement des services techniques de la mairie, etc.
Pourtant, laisse-t-il entendre, "au nombre des atouts de notre région, un trophée inégalé et qui, indiscutablement, fait l'objet de notre fierté, le foisonnant melting-pot des Bété, Akan, Sénoufo, Dioula, Guinéens, Libanais, Français, etc., tout en estimant qu'acteurs de ce dynamisme, les fils et les filles de Gagnoa, sans distinction d'origine, ont donné à la Côte d'Ivoire des personnalités remarquables par leur courage, leur charisme, leur talent et leur compétence, toutes qualités qui forcent le respect, conclut-il.
(AIP)
Ja/kp
Lors de la cérémonie d'investiture du maire de Gagnoa, samedi, M. Dacoury-Tabley a relevé, dans un document intitulé "Déclaration d'unité et de +Vivre ensemble+ de Gagnoa", que ce dialogue va faciliter Gagnoa et sa région à mieux se sentir dans la République unie et indivisible de Côte d'Ivoire.
"Mme Henriette Dagri, fille de Dagri Pierre, un des pères fondateurs de la ville de Gagnoa, nous vous engageons, en tant que digne fille de Gagnoa, Grande Chancelière de l'Ordre national, à user de vos bons offices pour faciliter le dialogue entre les représentants des populations de Gagnoa et les autorités politiques nationales pour que Gagnoa et sa région se remettent à mieux se sentir dans la République unie et indivisible de Côte d'Ivoire", a-t-il déclaré.
Selon le député de Gagnoa commune, les péripéties de la crise postélectorale de 2010-2011 ont induit un malaise psychologique et social chez une partie des populations, en plus d'un mal-être économique rampant compromettent la participation des femmes et des hommes au processus du progrès économique et social et du "Vivre ensemble" prônés par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Louis-André Dacoury-Tabley encourage donc "les autorités politiques nationales à continuer de maintenir et d'approfondir le dialogue politique avec l'ensemble des acteurs politiques", non sans exhorter les responsables politiques de la région du Gôh à travailler pour l'intérêt supérieur des populations "sans exclusive".
L'ancien ministre de la Solidarité a en outre lancé un appel à tous les fils et filles de Gagnoa à se mobiliser et à œuvrer pour la cohésion, afin de créer les conditions d'une implication équitable de tous pour le développement de leur région.
Place forte et un des puissants moteurs de l'économie de plantation dans les années 40 à 80, la région de Gagnoa, selon l'homme politique, fait aujourd'hui pâle figure au rang des potentialités économiques et des ressources humaines qui en relèvent, marqué par un déficit d'emplois dans la région, un taux élevé de chômage des jeunes, une mauvaise qualité des voies de circulation, une obsolescence du plateau technique des hôpitaux publics, le délabrement des écoles, l'inexistence d'établissement d'enseignement supérieur de référence, le sous-équipement des services techniques de la mairie, etc.
Pourtant, laisse-t-il entendre, "au nombre des atouts de notre région, un trophée inégalé et qui, indiscutablement, fait l'objet de notre fierté, le foisonnant melting-pot des Bété, Akan, Sénoufo, Dioula, Guinéens, Libanais, Français, etc., tout en estimant qu'acteurs de ce dynamisme, les fils et les filles de Gagnoa, sans distinction d'origine, ont donné à la Côte d'Ivoire des personnalités remarquables par leur courage, leur charisme, leur talent et leur compétence, toutes qualités qui forcent le respect, conclut-il.
(AIP)
Ja/kp