« Nous ne pouvons accepter d’être mis à l’écart dans le déblocage des salaires. On ne peut pas parler de déblocage sans parler des retraités ». Ces propos sont de Konan Dénis, SG du Collectif des fonctionnaires retraités après 30 ans de service (COFRETAS). Il les a tenus récemment au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à Cocody. Le conférencier réagissait ainsi à la sortie du ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative, Gnamien Konan, qui le 16 janvier dernier, intervenait sur la non-prise en compte des fonctionnaires retraités relativement à la mesure de déblocage des salaires. Pour lui, cette annonce met fin à l’espoir qu’a suscité le message du chef de l’Etat lors de son adresse à la nation, le 31 décembre 2013. Selon Konan Dénis, rien ne peut justifier la mise à l’écart des retraités. « Depuis 1988, année de départ du blocage des salaires, beaucoup de fonctionnaires ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite sans avoir perçu les effets financiers des avancements entre cette date et celle de leur départ à la retraite », a rappelé le SG de COFRETAS. Indiquant que cette décision du ministre Gnamien Konan remet en cause les recommandations du Forum social de 2012 qui a demandé qu’il soit payé aux retraités, les effets financiers des avancements depuis 1988.
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