L’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) a lancé, vendredi, à son siège à Abidjan, les activités du Centre d’information et de communication (CINFOCOM) pour la mise en réseau des administrations maritimes de ses Etats membres et la de base de données pour mieux combattre la piraterie maritime.
Le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré a souligné qu'«à l'heure des nouvelles technologies de l'information et de la communication », ce Centre « est à n'en point douter, un atout indéniable pour les 25 pays membres de l'OMAOC ».
Ainsi, a-t-il souhaité que le CINFOCOM « soit utilisé à bon escient dans l'intérêt des Etats membres de l'OMAOC, et qu'il soit un élément essentiel dans la lutte contre la piraterie maritime dans le golf de Guinée ».
Ce Centre permet à tous les pays membres d'avoir accès à un serveur et d'échanger « les informations sur la situation qui prévaut en mer » afin que chacun des pays soit mieux informé et mieux outillé dans sa « stratégie de lutte contre la piraterie et les autres attaques à main armée, le terrorisme et les actes de sabotages », a dit le Secrétaire de l'OMAOC, Alain Michel Luvambano.
Expliquant le fonctionnement de ce Centre, M. Luvambano a affirmé que « lorsqu'un navire est attaqué, l'information est postée dans le système… ces informations deviennent immédiatement visibles dans tous les Etats connectés au réseau, quitte à eux d'organiser la riposte nécessaire en fonction du lieu où se trouve le navire ».
Selon lui, «à terme, les informations postées dans le système seront accompagnées d'images satellitaires incluant la reconnaissance faciale ».
Cette option va revenir assez chère à l'organisation, c'est pourquoi, une table ronde des bailleurs de fonds sera organisée en novembre prochain pour mobiliser la somme de « 800 milliards FCFA » que l'OMAOC va « mettre à la disposition des Etats membres sous forme d'emprunts remboursables à partir des Fonds maritimes nationaux » a ajouté le Secrétaire général de cette organisation.
Ces dispositifs de sécurité répondent à une logique de «couper la piraterie à la racine » pour « empêcher les pirates et bandits de s'organiser à terre avant d'opérer et de revenir y monnayer leur butin », insiste Alain Michel Luvambano.
Il ressort des enquêtes que les incidents de sûreté intervenus dans le Golfe de Guinée que les attaques à main armée perpétrées dans la région n'ont pas de motivations politiques et enregistrent très peu de cas de demande de rançon.
Ces enquêtes conduisent à la conclusion que les pirates sont plus intéressés par la cargaison et les objets de grande valeur marchande qu'ils pourront revendre sur les marchés locaux.
La cérémonie a enregistré la présence du ministre délégué congolais en charge de la Marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, deuxième vice-président de l'OMAOC, représentant le Président de cette organisation par ailleurs, ministre d'Etat congolais, ministre des transports, de l'aviation civile et de la marine marchande.
Créée en 1975, l'OMAOC regroupe 25 pays dont 20 côtiers comme la Côte d'Ivoire, l'Angola, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Sénégal, la Mauritanie et le Togo, et cinq pays littoral notamment le Burkina Faso, le Tchad et la Centrafrique.
Elle vise à insuffler au secteur du transport maritime de l'Afrique de l'Ouest et Centrale, une dynamique permettant d'élaborer des politiques , des programmes et des projets favorisant l'essor de ce secteur.
JBK/ls/APA
Le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré a souligné qu'«à l'heure des nouvelles technologies de l'information et de la communication », ce Centre « est à n'en point douter, un atout indéniable pour les 25 pays membres de l'OMAOC ».
Ainsi, a-t-il souhaité que le CINFOCOM « soit utilisé à bon escient dans l'intérêt des Etats membres de l'OMAOC, et qu'il soit un élément essentiel dans la lutte contre la piraterie maritime dans le golf de Guinée ».
Ce Centre permet à tous les pays membres d'avoir accès à un serveur et d'échanger « les informations sur la situation qui prévaut en mer » afin que chacun des pays soit mieux informé et mieux outillé dans sa « stratégie de lutte contre la piraterie et les autres attaques à main armée, le terrorisme et les actes de sabotages », a dit le Secrétaire de l'OMAOC, Alain Michel Luvambano.
Expliquant le fonctionnement de ce Centre, M. Luvambano a affirmé que « lorsqu'un navire est attaqué, l'information est postée dans le système… ces informations deviennent immédiatement visibles dans tous les Etats connectés au réseau, quitte à eux d'organiser la riposte nécessaire en fonction du lieu où se trouve le navire ».
Selon lui, «à terme, les informations postées dans le système seront accompagnées d'images satellitaires incluant la reconnaissance faciale ».
Cette option va revenir assez chère à l'organisation, c'est pourquoi, une table ronde des bailleurs de fonds sera organisée en novembre prochain pour mobiliser la somme de « 800 milliards FCFA » que l'OMAOC va « mettre à la disposition des Etats membres sous forme d'emprunts remboursables à partir des Fonds maritimes nationaux » a ajouté le Secrétaire général de cette organisation.
Ces dispositifs de sécurité répondent à une logique de «couper la piraterie à la racine » pour « empêcher les pirates et bandits de s'organiser à terre avant d'opérer et de revenir y monnayer leur butin », insiste Alain Michel Luvambano.
Il ressort des enquêtes que les incidents de sûreté intervenus dans le Golfe de Guinée que les attaques à main armée perpétrées dans la région n'ont pas de motivations politiques et enregistrent très peu de cas de demande de rançon.
Ces enquêtes conduisent à la conclusion que les pirates sont plus intéressés par la cargaison et les objets de grande valeur marchande qu'ils pourront revendre sur les marchés locaux.
La cérémonie a enregistré la présence du ministre délégué congolais en charge de la Marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, deuxième vice-président de l'OMAOC, représentant le Président de cette organisation par ailleurs, ministre d'Etat congolais, ministre des transports, de l'aviation civile et de la marine marchande.
Créée en 1975, l'OMAOC regroupe 25 pays dont 20 côtiers comme la Côte d'Ivoire, l'Angola, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Sénégal, la Mauritanie et le Togo, et cinq pays littoral notamment le Burkina Faso, le Tchad et la Centrafrique.
Elle vise à insuffler au secteur du transport maritime de l'Afrique de l'Ouest et Centrale, une dynamique permettant d'élaborer des politiques , des programmes et des projets favorisant l'essor de ce secteur.
JBK/ls/APA