San Pedro – La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Mme AïchatouMindaoudou, a procédé, mercredi, sous la présidence du préfet de région de San Pedro au lancement officiel des activités de la clinique juridique de cette région en présence de nombreuses personnalités dont celle du système des Nations-Unies et du représentant de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire.
"Ce projet témoigne de la volonté unanime des partenaires au développement d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la modernisation et la réhabilitation de ses institutions judiciaires, mais également d’associer la société civile dans les processus de transition en cours, afin d’assurer un retour durable vers une société en paix avec elle-même", a déclaré Mme Mindaoudou.
Selon elle, "San Pedro révèle une limite dans la carte judicaire ivoirienne", car a-t-elle expliqué, bien que deuxième port du pays, il n’existe à San Pedro ni juridiction ni établissement pénitentiaire. "Dès lors la clinique juridique constitue la seule structure juridique de la localité qui permette aux populations d’accéder à l’information juridique et de bénéficier de conseils appropriés dans leur quête de justice", a déclaré la responsable de l’ONUCI.
San Pedro fait partie d’un ensemble de six régions choisies pour abriter les cliniques juridiques créées en Mai 2013 après un processus de réflexion débuté en 2009, dans le cadre du Projet d’amélioration à l’accès à la justice et au droit en Côte d’Ivoire (PAALAJ), d’un coût global de 1,436 milliards FCFA, cofinancé par quatre partenaires, l’Union Européenne à hauteur de 75%, le PNUD, l’UNICEF et l’ONUCI a été confiée la coordination du projet.
Selon la présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Zébéyoux Aimée, dont la structure a été retenue en juin 2012 pour animer ces cliniques, avec l’accord du ministère de la Justice, des Droits d l’Homme et des Libertés publiques, ce projet "est une opportunité unique en terme de lutte contre l’impunité, ainsi que de prévention et de réponse aux violences faites aux femmes et aux enfants en Côte d’Ivoire". Ces cliniques ont pour cibles les personnes vulnérables et indigentes et les prestations sont gratuites.
Le représentant de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, GuezaStramer et Mme Mindaoudou ont félicité l’association des femmes juristes pour la mise en place effective de ces cliniques à San Pedro, Guiglo, Man, Bouaké, Bondoukou et Khorogo.
"Grâce à votre travail, les populations démunies, les femmes, les jeunes, les détenus apprennent à connaître leurs droits et à les faire valoir auprès des autorités compétentes", a déclaré GuezaStramer.
Selon l’ONUCI, depuis l’installation de ces cliniques en mai 2013, plus de 25 000 personnes ont été sensibilisées sur leurs droits, plus de 100 ont bénéficié d’assistance judiciaire gratuite et près de 3500 personnes dont 40% de femmes ont reçu des conseils juridiques à l’intérieur du pays concernant les droits des femmes et des enfants.
Au regard du succès de ce projet auprès des populations, l’ensemble des partenaires au projet a plaidé pour qu’après les deux ans de soutien financier des bailleurs de fonds à ce projet, l’Etat de Côte d’Ivoire prenne le relais pour garantir sa pérennité.
(Aip)
jmk/ask
"Ce projet témoigne de la volonté unanime des partenaires au développement d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la modernisation et la réhabilitation de ses institutions judiciaires, mais également d’associer la société civile dans les processus de transition en cours, afin d’assurer un retour durable vers une société en paix avec elle-même", a déclaré Mme Mindaoudou.
Selon elle, "San Pedro révèle une limite dans la carte judicaire ivoirienne", car a-t-elle expliqué, bien que deuxième port du pays, il n’existe à San Pedro ni juridiction ni établissement pénitentiaire. "Dès lors la clinique juridique constitue la seule structure juridique de la localité qui permette aux populations d’accéder à l’information juridique et de bénéficier de conseils appropriés dans leur quête de justice", a déclaré la responsable de l’ONUCI.
San Pedro fait partie d’un ensemble de six régions choisies pour abriter les cliniques juridiques créées en Mai 2013 après un processus de réflexion débuté en 2009, dans le cadre du Projet d’amélioration à l’accès à la justice et au droit en Côte d’Ivoire (PAALAJ), d’un coût global de 1,436 milliards FCFA, cofinancé par quatre partenaires, l’Union Européenne à hauteur de 75%, le PNUD, l’UNICEF et l’ONUCI a été confiée la coordination du projet.
Selon la présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Zébéyoux Aimée, dont la structure a été retenue en juin 2012 pour animer ces cliniques, avec l’accord du ministère de la Justice, des Droits d l’Homme et des Libertés publiques, ce projet "est une opportunité unique en terme de lutte contre l’impunité, ainsi que de prévention et de réponse aux violences faites aux femmes et aux enfants en Côte d’Ivoire". Ces cliniques ont pour cibles les personnes vulnérables et indigentes et les prestations sont gratuites.
Le représentant de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, GuezaStramer et Mme Mindaoudou ont félicité l’association des femmes juristes pour la mise en place effective de ces cliniques à San Pedro, Guiglo, Man, Bouaké, Bondoukou et Khorogo.
"Grâce à votre travail, les populations démunies, les femmes, les jeunes, les détenus apprennent à connaître leurs droits et à les faire valoir auprès des autorités compétentes", a déclaré GuezaStramer.
Selon l’ONUCI, depuis l’installation de ces cliniques en mai 2013, plus de 25 000 personnes ont été sensibilisées sur leurs droits, plus de 100 ont bénéficié d’assistance judiciaire gratuite et près de 3500 personnes dont 40% de femmes ont reçu des conseils juridiques à l’intérieur du pays concernant les droits des femmes et des enfants.
Au regard du succès de ce projet auprès des populations, l’ensemble des partenaires au projet a plaidé pour qu’après les deux ans de soutien financier des bailleurs de fonds à ce projet, l’Etat de Côte d’Ivoire prenne le relais pour garantir sa pérennité.
(Aip)
jmk/ask