Les chefs des 4 catégories de la génération Tchagba de la communauté villageoise d’Akouédo, MM. Agbodan Théophile de la catégorie ''Tchagba Djehou'', Danho Amon Bienvenu de la catégorie ''Tchagba Dogba'', Djro Yapi Stanislas de la catégorie ''Tchagba Agban'' et Ago Lalié Parfait de la catégorie ''Tchagba Assoukrou'', étaient face à la presse hier mercredi 05 mars, dans ledit village en vue d’interpeller le préfet du département d’Abidjan au sujet de leur plainte déposée auprès de lui contre la génération Dougbo au pouvoir. Selon M. Ago Gnamin Parfait, porte-parole des 4 chefs de catégories, ceux-ci soupçonnent la génération au pouvoir, les Dougbo, d'avoir effectué des mouvements suspects sur le compte bancaire du village logé dans une banque de la place, sans l’accord de la génération Tchagba (contre-pouvoir). Des retraits qui porteraient sur plusieurs centaines de millions de Fcfa. «Après les différents courriers émis à la chefferie, le constat que nous faisons c’est qu’il n’y a pas de retour. Il n’y a donc pas de bilan, ce qui est anormal. L’équipe actuelle ne veut pas faire de bilan. Dans les jours à venir, nous allons prendre nos responsabilités en rencontrant le chef pour lui signifier les démarches des responsables fonciers et financiers nommés par le préfet d’Abidjan», a indiqué le porte-parole. Avant d’ajouter que «la plainte contre la génération Dougbo auprès du procureur de la République portant sur des retraits frauduleux sur le compte du village suit son cours ». Selon les plaignants, il est constaté aussi un conflit de compétence entre le chef du village actuel d’Akouédo, M. Aguédé Akouma Marc, son adjoint M. Gnagbomoné Paul et M. Agbassi Albéric, président de la commission foncière et financière. «Le deux collaborateurs du chef (M. Gnagbomoné Paul et M. Agbassi Albéric) exigent qu’ils soient consultés avant toute prise de décisions par le chef, pour la simple raison qu’ils figurent tous sur le même arrêté du préfet. Cette situation empêche le chef de travailler et nous demandons au ministre de l’Intérieur et particulièrement au préfet de reformuler l’arrêté de nomination du chef comme dans les autres villages. Car il n’y a pas deux ou trois capitaines dans un bateau », a-t-il ajouté.
E.L (Stg)
E.L (Stg)