Porte-étendard de l’athlétisme ivoirien, Murielle Ahouré qui est arrivée hier soir à Abidjan tarde à offrir une médaille d’or à la Côte d’Ivoire. Mais le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme qui se satisfait de celle d’argent remportée dimanche à Sopot, lors du Mondial en salle, demande de la patience pour la gazelle de Bonoua.
Murielle Ahouré a terminé à la seconde place du podium en 7s01, dimanche, lors de la finale du 60m des mondiaux en salle à Sopot (Pologne), derrière son éternelle rivale jamaïcaine Shelly Ann Fraser-Pryce qui s’est imposée en 6s98. Alors que la majorité des sportifs ivoiriens espéraient l’or, la meilleure sprinteuse de Côte d’Ivoire s’est une fois encore contentée de l’argent. Interrogé sur la performance de l’athlète, le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, Nicolas Débrimou, affichait une sérénité déconcertante. « C’est la loi du sport. Je ne suis pas déçu. Il y a toujours un vainqueur. C’est ça l’athlétisme… », a-t-il relativisé. Avant d’ajouter : « Quand on ne gagne pas, on se remet en cause et on travaille. Murielle doit être déçue de ne pas faire plaisir aux Ivoiriens, mais… ». A la vérité, Murielle Ahouré n’évolue au haut niveau que depuis seulement deux ans. Devenue vice-championne du monde en salle, à Istanbul, en mars 2012 pour sa première compétition internationale, à la surprise générale, elle n’en finit plus de faire entonner l’hymne national partout où elle se produit. Aussi bien au Golden Gala de Rome, au meeting de Montreuil, lors des Bislett Games d`Oslo, aux Jeux olympiques de Londres de 2012 ou encore aux Mondiaux de Russie où elle a terminé double vice-championne (100 m et 200 m). « On se contente de l’argent, laisse entendre, avec modestie, son agent Doh Serge. On travaillera pour remporter l’or la prochaine fois ». Pour sa part, Nicolas Débrimou reste persuadé d’une chose : « Murielle n’est qu’à sa deuxième année de compétition. Elle a une grosse marge de progression. Son entraîneur saura lui dire où ça a péché. Je vous le promets, Murielle aura une médaille d’or dans les années à venir ». En attendant, la sprinteuse est sur les bords de la lagune Ebrié depuis hier soir pour présenter sa médaille d’argent aux autorités.
Guy-Florentin Yameogo
Murielle Ahouré a terminé à la seconde place du podium en 7s01, dimanche, lors de la finale du 60m des mondiaux en salle à Sopot (Pologne), derrière son éternelle rivale jamaïcaine Shelly Ann Fraser-Pryce qui s’est imposée en 6s98. Alors que la majorité des sportifs ivoiriens espéraient l’or, la meilleure sprinteuse de Côte d’Ivoire s’est une fois encore contentée de l’argent. Interrogé sur la performance de l’athlète, le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, Nicolas Débrimou, affichait une sérénité déconcertante. « C’est la loi du sport. Je ne suis pas déçu. Il y a toujours un vainqueur. C’est ça l’athlétisme… », a-t-il relativisé. Avant d’ajouter : « Quand on ne gagne pas, on se remet en cause et on travaille. Murielle doit être déçue de ne pas faire plaisir aux Ivoiriens, mais… ». A la vérité, Murielle Ahouré n’évolue au haut niveau que depuis seulement deux ans. Devenue vice-championne du monde en salle, à Istanbul, en mars 2012 pour sa première compétition internationale, à la surprise générale, elle n’en finit plus de faire entonner l’hymne national partout où elle se produit. Aussi bien au Golden Gala de Rome, au meeting de Montreuil, lors des Bislett Games d`Oslo, aux Jeux olympiques de Londres de 2012 ou encore aux Mondiaux de Russie où elle a terminé double vice-championne (100 m et 200 m). « On se contente de l’argent, laisse entendre, avec modestie, son agent Doh Serge. On travaillera pour remporter l’or la prochaine fois ». Pour sa part, Nicolas Débrimou reste persuadé d’une chose : « Murielle n’est qu’à sa deuxième année de compétition. Elle a une grosse marge de progression. Son entraîneur saura lui dire où ça a péché. Je vous le promets, Murielle aura une médaille d’or dans les années à venir ». En attendant, la sprinteuse est sur les bords de la lagune Ebrié depuis hier soir pour présenter sa médaille d’argent aux autorités.
Guy-Florentin Yameogo