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Sport Publié le mercredi 19 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Boxe / Après trois soirées pugilistiques au Palais des Sports : le noble art retrouve son public

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Boxe : le ring a vibré sur le site de l`ancienne "SORBONNE"
Vendredi 5 juillet 2013. Abidjan (Plateau). Les boxeurs ivoiriens se sont retrouvés à Abidjan sur le site de l`ancienne "Sorbonne" durant une semaine.
Les champions du championnat national de Boxe professionnel et néo-pro seront connus en décembre 2014 à l’issue de la dernière journée du challenge dénommé challenge Félix Houphouët-Boigny pour la Paix. Après trois soirées pugilistiques au Palais des Sports de Treichville, le noble art ivoirien semble avoir retrouvé son public. Et cela, malgré l’heure avancée des combats et l’entrée payante. La troisième journée qui a vu le triomphe de Sié Palenfo, de Ouedraogo Saïdi et Bohou Hyppolyte a rassemblé un public appréciable. Venus des communes d’Adjamé, de Cocody, d’Abobo, de Treichville … , ces passionnés de la boxe ont mis de l’animation dans les gradins du temple du sports ivoirien. « J’ai décidé de ne manquer aucune soirée des pro et néo- pro. C’est ma manière à moi de soutenir la Fédération dans ces actions de relance et de renaissance de la boxe. Et je pense que je fais bien. Car je n’ai pas boudé mon plaisir ce soir (ndlr, vendredi 14 mars 2014). Les boxeurs nous ont gratifié de beaux et bons combats. Et bien de pronostics ont été déjoués. Lors de la 2e journée, nous avons eu droit à des KO. C’est dire qu’un travail est fait à la base », a dit Soro Kevin, supporter du boxeur Kader Coulibaly (Vengero). Comme lui, les chefs coutumiers qui éprouvent de la nostalgie ne ratent jamais le rendez-vous pugilistique du Palais des Sports. « Je suis là parce que nous sommes les héritiers du président Félix Houphouët-Boigny, qui était un amoureux de cette discipline. Nous sommes ici pour encourager les jeunes à repositionner la boxe que nous avons aimée par le passé. Il y a de la bonne graine. Il y a de quoi à espérer », a souligné Nanan Bidjin de la chefferie traditionnelle de Côte d’Ivoire. A l’instar du Palais des Sports, les compétitions tournantes dans les communes du district d’Abidjan ne désemplissent pas. La Fédération qui a inscrit dans son programme de réconcilier les Ivoiriens avec le noble art est sur la voie d’atteindre son objectif.

Ange K
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