Bouaké - Des agents recenseurs en formation ont protesté, mardi, à Bouaké, contre les primes de transport pour la formation et la rémunération qu’ils percevront au terme de l’opération de recensement général de la population et de l’habitation, jugeant ces rétributions insuffisantes au regard de la densité de travail.
Le contrôleur a un salaire de 150.000F et 25.000F pour le transport et la communication. Il perçoit ces montants une fois par mois avec un contrat de deux mois. Le chef d’équipe qui bénéficiera d’un contrat de 45 jours, percevra 150.000F et 20.000F de prime de transport et communication.
Quant à l’agent recenseur, il sera rémunéré à 100.000F plus 10.000F de prime de transport et de communication, pour un contrat d’un mois, a expliqué le directeur régional de l’Institut national de la statistique (INS), M. Camille Merehb.
Suite à ces informations qui leur ont été livrées par leurs formateurs de la direction régionale de l’INS, les agents ont perturbé la formation au niveau du collège Henri point carré, pour exprimer leur mécontentement.
"Pour une durée de 45 jours de recensement, 100.000FCFA et 5.000F pour les 12 jours de formation, les camarades ont trouvé que c’est injuste, pour une somme colossale de 12 milliards FCFA qui ont été donné pour cette opération d’une grande envergure", s’est indigné Diaby Cheick, l’un des futurs agents recenseurs.
"On a envie de suivre la formation, mais les conditions qu’ils nous proposent sont vraiment précaires", a renchéri Mlle Ivoire Zady.
"C’est déplorable", estime-t-elle, eu égard à la quantité de travail à abattre, c’est-à-dire que l’agent recenseur doit poser à chaque chef de ménage plus de 60 questions.
"C’est vrai qu’on demande à chacun d’être civique dans ses actes mais encouragez-nous à être civique", a-t-elle lancé.
Selon Camille Merehb les montants journaliers de transport pour la formation et les rémunérations ont été déterminés par le directeur général du recensement et le secrétariat technique permanent, en fonction du lieu, expliquant qu’à Abidjan, les auditeurs ont 1.000F et à l’intérieur 500F par jour, selon le document officiel qu’il a reçu.
Il a souligné que le montant de 5.000F de formation communiqué aux auditeurs se justifie par le fait que le temps de formation initiale était de 10 jours. Mais l’information concernant les jours supplémentaires n’ont pas été donnée aux agents parce que le directeur régional dit n’avoir pas encore eu l’autorisation de sa hiérarchie.
Quant au test de sélection contesté par les apprenants, il a noté qu’ils les avaient été avertis dès le départ, expliquant qu’il est nécessaire de vérifier que ces agents ont bien assimilé la formation pour faire un travail de qualité avec les nouveaux outils de recensement.
Le directeur général de l’INS a invité les futurs agents recenseurs au sacrifice pour leur nation, avant de citer en guise d’exemple que le directeur général a réduit les avantages des cadres supérieurs pour pouvoir porter le montant de leur rémunération à 100.000F.
"La loi des grands nombres fait qu’on ne peut pas octroyer à chaque agent des montants élevés. Sinon, l’Etat de Côte d’Ivoire ne pourra pas faire le recensement", a-t-il précisé.
Dans la direction régionale de l’INS de Bouaké qui couvre le district de la vallée du Bandama, 1695 auditeurs présélectionnés sont en formation depuis une semaine. Après le test de sélection, 1177 agents recenseurs et 233 chefs d’équipe seront retenus. L’opération démarrera dans la région le 25 mars.
(AIP)
nbf/ask
Le contrôleur a un salaire de 150.000F et 25.000F pour le transport et la communication. Il perçoit ces montants une fois par mois avec un contrat de deux mois. Le chef d’équipe qui bénéficiera d’un contrat de 45 jours, percevra 150.000F et 20.000F de prime de transport et communication.
Quant à l’agent recenseur, il sera rémunéré à 100.000F plus 10.000F de prime de transport et de communication, pour un contrat d’un mois, a expliqué le directeur régional de l’Institut national de la statistique (INS), M. Camille Merehb.
Suite à ces informations qui leur ont été livrées par leurs formateurs de la direction régionale de l’INS, les agents ont perturbé la formation au niveau du collège Henri point carré, pour exprimer leur mécontentement.
"Pour une durée de 45 jours de recensement, 100.000FCFA et 5.000F pour les 12 jours de formation, les camarades ont trouvé que c’est injuste, pour une somme colossale de 12 milliards FCFA qui ont été donné pour cette opération d’une grande envergure", s’est indigné Diaby Cheick, l’un des futurs agents recenseurs.
"On a envie de suivre la formation, mais les conditions qu’ils nous proposent sont vraiment précaires", a renchéri Mlle Ivoire Zady.
"C’est déplorable", estime-t-elle, eu égard à la quantité de travail à abattre, c’est-à-dire que l’agent recenseur doit poser à chaque chef de ménage plus de 60 questions.
"C’est vrai qu’on demande à chacun d’être civique dans ses actes mais encouragez-nous à être civique", a-t-elle lancé.
Selon Camille Merehb les montants journaliers de transport pour la formation et les rémunérations ont été déterminés par le directeur général du recensement et le secrétariat technique permanent, en fonction du lieu, expliquant qu’à Abidjan, les auditeurs ont 1.000F et à l’intérieur 500F par jour, selon le document officiel qu’il a reçu.
Il a souligné que le montant de 5.000F de formation communiqué aux auditeurs se justifie par le fait que le temps de formation initiale était de 10 jours. Mais l’information concernant les jours supplémentaires n’ont pas été donnée aux agents parce que le directeur régional dit n’avoir pas encore eu l’autorisation de sa hiérarchie.
Quant au test de sélection contesté par les apprenants, il a noté qu’ils les avaient été avertis dès le départ, expliquant qu’il est nécessaire de vérifier que ces agents ont bien assimilé la formation pour faire un travail de qualité avec les nouveaux outils de recensement.
Le directeur général de l’INS a invité les futurs agents recenseurs au sacrifice pour leur nation, avant de citer en guise d’exemple que le directeur général a réduit les avantages des cadres supérieurs pour pouvoir porter le montant de leur rémunération à 100.000F.
"La loi des grands nombres fait qu’on ne peut pas octroyer à chaque agent des montants élevés. Sinon, l’Etat de Côte d’Ivoire ne pourra pas faire le recensement", a-t-il précisé.
Dans la direction régionale de l’INS de Bouaké qui couvre le district de la vallée du Bandama, 1695 auditeurs présélectionnés sont en formation depuis une semaine. Après le test de sélection, 1177 agents recenseurs et 233 chefs d’équipe seront retenus. L’opération démarrera dans la région le 25 mars.
(AIP)
nbf/ask