Gagnoa – Le préfet de la région Gôh et du département de Gagnoa s'est dit favorable à une solution collégiale à la guéguerre entre les responsables des hôpitaux publics et les gérants des entreprises privées de pompes funèbres de la ville.
Un différend est né entre les deux parties depuis que les gérants des entreprises privées de pompes funèbres de Gagnoa reprochent aux directeurs des hôpitaux publics de leur faire ombrage dans l'enlèvement des corps au seul profit d'Ivosep et Interfu, les deux structures privées les plus connues dans la gestion des personnes décédées.
"Je prends l'engagement de rencontrer le maire de la commune, Médji Bamba, pour échanger avec lui à ce sujet. Je vous promets qu'une solution collégiale sera trouvée au problème de gestion de corps ici à Gagnoa", a assuré M. N'Zi Kanga, après avoir écouté les différentes parties au cours d'une réunion à son cabinet.
Selon le directeur régional de la Santé du Gôh, il n'existe pas de contrat entre les directeurs d'hôpitaux et les pompes funèbres qui y travaillent.
"C'est plutôt le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida qui a signé une convention avec Ivosep et Interfu pour gérer les corps dans les hôpitaux publics", a fait savoir Charles Koffi Aka, précisant qu'en tant que responsable de la santé, ils ne font qu'appliquer cette convention.
Pour le porte-parole des gérants des entreprises privées de pompes funèbres, Marcel Négbré, la mise en œuvre de cette convention ne leur offre pas de possibilité d'enlever les corps dans les hôpitaux publics.
"Cette situation n'est pas sans conséquence pour la bonne marche de nos activités professionnelles. D'où la grogne dans notre milieu", a dit M. Négbré, estimant que, dans les hôpitaux, une obligation est faite aux parents des personnes décédées de composer forcement avec les sociétés Ivosep et Interfu qui, dénoncent-ils, "pratiquent des coûts plus élevés".
"Nous voulons qu'on laisse les parents confier leur corps à la structure de leur choix", propose le porte-parole des patrons des pompes funèbres privées de Gagnoa.
(AIP)
Ja/kp
Un différend est né entre les deux parties depuis que les gérants des entreprises privées de pompes funèbres de Gagnoa reprochent aux directeurs des hôpitaux publics de leur faire ombrage dans l'enlèvement des corps au seul profit d'Ivosep et Interfu, les deux structures privées les plus connues dans la gestion des personnes décédées.
"Je prends l'engagement de rencontrer le maire de la commune, Médji Bamba, pour échanger avec lui à ce sujet. Je vous promets qu'une solution collégiale sera trouvée au problème de gestion de corps ici à Gagnoa", a assuré M. N'Zi Kanga, après avoir écouté les différentes parties au cours d'une réunion à son cabinet.
Selon le directeur régional de la Santé du Gôh, il n'existe pas de contrat entre les directeurs d'hôpitaux et les pompes funèbres qui y travaillent.
"C'est plutôt le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida qui a signé une convention avec Ivosep et Interfu pour gérer les corps dans les hôpitaux publics", a fait savoir Charles Koffi Aka, précisant qu'en tant que responsable de la santé, ils ne font qu'appliquer cette convention.
Pour le porte-parole des gérants des entreprises privées de pompes funèbres, Marcel Négbré, la mise en œuvre de cette convention ne leur offre pas de possibilité d'enlever les corps dans les hôpitaux publics.
"Cette situation n'est pas sans conséquence pour la bonne marche de nos activités professionnelles. D'où la grogne dans notre milieu", a dit M. Négbré, estimant que, dans les hôpitaux, une obligation est faite aux parents des personnes décédées de composer forcement avec les sociétés Ivosep et Interfu qui, dénoncent-ils, "pratiquent des coûts plus élevés".
"Nous voulons qu'on laisse les parents confier leur corps à la structure de leur choix", propose le porte-parole des patrons des pompes funèbres privées de Gagnoa.
(AIP)
Ja/kp
