Le préfet du département de Gagnoa, Rémi N’zi Kanga, a présidé, ce jeudi à son cabinet, une importante réunion pour désamorcer une ‘’bombe’’ entre les gestionnaires des pompes funèbres et les responsables des hôpitaux publics.
Il y a de l’étincelle dans l’air à Gagnoa. Un conflit oppose les gestionnaires des pompes funèbres aux responsables des hôpitaux publics de la Cité du Gôh. Les premiers reprochent à l’administration hospitalière de leur faire ombrage dans l’enlèvement des corps, au profit d’Ivosep et Interfu, deux structures reconnues pour leur expertise en la matière. Selon Charles Koffi Aka, directeur régional de la santé, cette mesure émane de son ministère de tutelle. « Il n’existe pas de contrat entre les directeurs d’hôpitaux et les pompes funèbres qui travaillent dans les hôpitaux. C’est plutôt le ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida qui a signé une convention avec Ivosep et Interfu pour gérer les corps dans les hôpitaux. En tant que responsables de la santé, nous ne faisons qu’appliquer la convention », a-t-il déclaré pour éclairer la lanterne de l’assistance, en l’occurrence les patrons des pompes funèbres privées. Depuis la mise en œuvre de cette convention, les gestionnaires des pompes funèbres n’ont plus la possibilité d’enlever les corps des hôpitaux publics. Ce qui n’est pas sans conséquence pour la bonne marche de leur activité professionnelle. D’où leur grogne. « Dans les hôpitaux, on oblige les parents des morts à composer avec Ivosep ou Interfu. Pourtant, ces structures pratiquent des coûts plus élevés que les nôtres. Quand ces parents nous sollicitent, nous ne pouvons rien faire à cause du monopole de ces deux structures. Nous voulons qu’on laisse les parents confier leurs corps à la structure de leur choix », a proposé Marcel Négbré, le porte-parole des chefs des entreprises des pompes funèbres privées. Après avoir entendu les différentes parties, le préfet a promis de rencontrer le maire. Objectif : trouver une solution collégiale, afin que prenne fin cette guerre autour des cadavres.
Alain Kpapo à Gagnoa
Il y a de l’étincelle dans l’air à Gagnoa. Un conflit oppose les gestionnaires des pompes funèbres aux responsables des hôpitaux publics de la Cité du Gôh. Les premiers reprochent à l’administration hospitalière de leur faire ombrage dans l’enlèvement des corps, au profit d’Ivosep et Interfu, deux structures reconnues pour leur expertise en la matière. Selon Charles Koffi Aka, directeur régional de la santé, cette mesure émane de son ministère de tutelle. « Il n’existe pas de contrat entre les directeurs d’hôpitaux et les pompes funèbres qui travaillent dans les hôpitaux. C’est plutôt le ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida qui a signé une convention avec Ivosep et Interfu pour gérer les corps dans les hôpitaux. En tant que responsables de la santé, nous ne faisons qu’appliquer la convention », a-t-il déclaré pour éclairer la lanterne de l’assistance, en l’occurrence les patrons des pompes funèbres privées. Depuis la mise en œuvre de cette convention, les gestionnaires des pompes funèbres n’ont plus la possibilité d’enlever les corps des hôpitaux publics. Ce qui n’est pas sans conséquence pour la bonne marche de leur activité professionnelle. D’où leur grogne. « Dans les hôpitaux, on oblige les parents des morts à composer avec Ivosep ou Interfu. Pourtant, ces structures pratiquent des coûts plus élevés que les nôtres. Quand ces parents nous sollicitent, nous ne pouvons rien faire à cause du monopole de ces deux structures. Nous voulons qu’on laisse les parents confier leurs corps à la structure de leur choix », a proposé Marcel Négbré, le porte-parole des chefs des entreprises des pompes funèbres privées. Après avoir entendu les différentes parties, le préfet a promis de rencontrer le maire. Objectif : trouver une solution collégiale, afin que prenne fin cette guerre autour des cadavres.
Alain Kpapo à Gagnoa