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Économie Publié le dimanche 23 mars 2014 |

Discours de M. Kouassi Yao, DGA de la BICICI à l’occasion de sa décoration par la France pour sa défense des intérêt français en Côte d’Ivoire

© Par DR
Kouassi Yao, DGA de la BICICI
- Excellences Madame et Messieurs les Ministres,
- Excellence Monsieur Georges Serre, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,
- Monsieur le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente,
- Messieurs les Directeurs de Cabinets,
- Madame Josiane Diarra représentant Monsieur le Premier Ministre Seydou Elimane Diarra, Président du Conseil d’Administration de la BICICI,
- Messieurs les Présidents et Directeurs Généraux,
- Chers amis qui m’honorez ce soir de votre présence si rassurante,
Je vous salue.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Je voudrais, à l’entame de mon intervention, vous remercier du fond du cœur pour les aimables propos que vous venez de prononcer à mon endroit. La teneur et la densité de votre message me font l’économie d’un long discours. Vous avez, en effet, tout dit, Excellence Monsieur l’Ambassadeur.
Je limiterai par conséquent mon intervention simplement à quelques considérations d’ordre général.

Excellence, Monsieur l’Ambassadeur,
Au cours de mes 29 années révolues de carrière dont 27 au service de la BICICI et du groupe BNP PARIBAS, je me suis employé à m’acquitter du mieux que j’ai pu des responsabilités qui m’ont été confiées, en ayant constamment à cœur d’appliquer les enseignements qui m’ont été prodigués par celui qui m’a façonné au plan professionnel, Feu Joachim Richmond.
Le bon banquier, me disait-il, doit surtout être un professionnel courageux, rigoureux, déterminé et avoir une vision pour son entreprise. Ce sont ces vertus que j’ai essayé, modestement, d’appliquer tout au long de ma vie professionnelle.
Je dois avouer qu’en le faisant, j’étais loin de m’imaginer que j’étais observé et suivi à ce niveau.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Je retiens cependant qu’à un certain moment de l’histoire de notre pays où faire simplement son travail était devenu un exercice extrêmement périlleux, j’ai pu compter entièrement sur l’appui et les conseils avisés de la représentation française en Côte d’Ivoire.
Je voudrais vous en remercier vivement ; et surtout vous remercier d’avoir, au-delà de cette prévenance, consenti à proposer ma distinction à Monsieur le Président de la République française.
Je voudrais également, avec votre autorisation, associer à ces remerciements :
- Votre illustre prédécesseur, l’Ambassadeur Jean-Marc Simon,
- Le Colonel Pierre Hery,
- Messieurs Jean-François Bijon, Julien di Gennaro,
- Mme Anne-lise Rève,
- Le Général Palasset,
- Et la Direction de l’Agence Française de Développement en Côte d’Ivoire.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
L’acte que la République française pose ce jour en m’admettant dans son prestigieux Ordre National m’honore profondément, mais bien plus, me conforte dans ma conviction quant à la grandeur de ce beau pays. L’histoire nous enseigne, en effet, que les entreprises, les sociétés et les nations ne tirent véritablement leur grandeur que dans leur capacité à renoncer à l’amnésie. Par l’acte que vous venez de poser, la France montre, à nouveau, qu’elle fait définitivement partie de ces grandes nations. Soyez en infiniment remercié.
Je voudrais donc vous prier de bien vouloir accepter de transmettre à son Excellence Monsieur François Hollande, Président de la République Française, mon infinie gratitude et toute ma reconnaissance.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
J’ai promis de ne pas vous ennuyer avec un long discours. Je souhaite tenir ma parole.
Cependant avant de me taire, je voudrais avec votre permission, saluer et remercier spécialement du fond du cœur certaines personnalités qui m’ont fait l’honneur et l’amitié d’être présentes à cette cérémonie.
Je commencerai par le Président Seydou Elimane Diarra (représenté ce soir par son épouse) à qui je dédie spécialement cette distinction. Il n’a jamais ménagé ses efforts pour me soutenir et me conseiller, particulièrement au moment où le métier de banquier était devenu le métier le plus dangereux de la terre.
Je pense également à Thérèse, mon épouse, mon soutien et ma conseillère de toujours; à ma famille, à mes collègues de la BICICI, au Conseil d’Administration de la banque et au groupe BNP PARIBAS qui m’ont constamment soutenu.
Je voudrais également saluer et remercier mes collègues statisticiens venus me témoigner leur amitié et leur soutien. Permettez que je les cite :
- Mme le Ministre Nialé Kaba,
- Monsieur le Ministre Paul Koffi Koffi,
- Monsieur Drissa Koné, Directeur de Cabinet Adjoint de Monsieur le Président de la République,
- Monsieur Emmanuel Koffi Ahoutou, Directeur de Cabinet Adjoint de Monsieur le Premier Ministre.
Merci chers frères et sœur pour cette solidarité.
Merci également à Monsieur le Ministre Patrick Achi. Je ne ferai pas de développement vous concernant, Monsieur le Ministre, mais nous nous comprenons.
Enfin, merci à tous : membres de ma famille et amis français et ivoiriens pour votre soutien de toujours.
Mille mercis à tous.



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