C’est connu. Les collectivités territoriales n’ont pas toujours de ressources internes suffisantes pour réaliser leurs projets de développement. Dans ce contexte, avoir accès à des financements extérieurs devient très important. Mais encore faut-il savoir à qui s’adresser et comment formuler la demande d’aide. Les élus locaux auront réponse à toutes ces questions à l’issue du séminaire de formation qui s’est ouvert hier à Grand-Bassam. Organisé par l’Association internationale des maires francophones (Aimf), la rencontre porte sur l’accès aux financements internationaux. Elle s’inscrit dans la droite ligne d’un atelier organisé les 03 et 04 février derniers à Yamoussoukro, par l’Aimf, à l’endroit des élus locaux de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. L’objectif étant de permettre aux élus locaux des deux pays d’avoir accès au financement de la commission de l’Union européenne dans le cadre du projet de renforcement de capacité dans une logique de dialogue et de construction de la paix par le développement. Hier, tous les intervenants à l’ouverture du séminaire, dont Gogoné Bi Maxime, directeur de la tutelle administrative, au ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la sécurité, ont salué ce renforcement de capacité. « Je suis convaincu que ce séminaire organisé à l’intention des élus locaux et des responsables de leurs services, leur permettra de comprendre l’environnement des financements internationaux, d’en appréhender les procédures d’accès et d’acquérir leurs méthodes d’utilisation pour le financement des projets de développement local qui vous tiennent à cœur », a-t-il déclaré. Le Premier ministre, Kouadio Ahoussou Jeannot, président de l’Assemblée des régions de Côte d’Ivoire, a salué la décision de l’UE de mettre à la disposition des collectivités ivoiriennes, la somme de 3 millions d’euros, environ 1 968 000 00 FCFA, pour la période 2014-2018, dans le cadre de ses prochains appels à proposition-pays. Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire, Koné Kafana Gilbert, a lui aussi salué ce financement extérieur qui ‘‘doit pouvoir compléter avec harmonie, la subvention de l’Etat et nos ressources propres’’. « C’est une nécessité avérée dans un contexte de sortie de crise », dira-t-il. Le séminaire prend fin le 28 mars.
JEA
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