Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2014) lancé par le gouvernement ivoirien le 17 mars dernier, soit 16 ans après celui de 1998, est un véritable outil de planification du développement pour les pouvoirs publics. Surtout pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020. Au regard de la pertinence de cette initiative des autorités de connaître avec exactitude, le nombre de personnes peuplant la Côte d’Ivoire et leurs lieux d’habitations, le RGPH devrait en principe connaître l’adhésion de tous, acteurs politiques et sociaux. Mais contre toute attente, le FPI de Pascal Affi N’Guessan appelle de tous ses vœux, au boycott de cette opération par les populations, au motif que des milliers d’exilés politiques seraient encore à l’étranger. Mais-doit-on surseoir au développement de la Côte d’Ivoire, parce que 75.000 exilés n’ont pas encore regagné le chemin du retour dans leur pays ? Le RGPH n’est pas le recensement électoral comme s’évertue à l’expliquer le Fpi. Pour le Ministre d’Etat Mabri Toikeusse. Le Fpi et ses alliés doivent revoir leur copie et comprendre que le recensement Général de la Population et de l’Habitat s’impose et est comparable à une déclaration de naissance, de mort, ou un mariage à l’état civil ou même à l’enregistrement de la création d’une société par le Cepici.
L.Barro
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