Comment préserver un résultat ? Notre observation a tout l’air d’une blague. Et pourtant, pour qui connaît le football ivoirien, les équipes de Côte d’Ivoire peinent souvent à conserver un résultat. C’est bien le constat, qui a sanctionné les résultats des rencontres en coupes africaines, entre le Sewé de San-Pedro et le T.P Mazembé de Lubumbashi de la République démocratique du Congo d’une part, et l’Asec Mimosas et l’AS Constantine d’Alger, d’autre part. Dans les enjeux environnementaux, les deux équipes ivoiriennes n’ont pu résister aux dernières minutes de la partie. L’Asec à Alger n’a pu hiérarchiser les 6 minutes, prendre du temps, et préserver le reste de la rencontre. 84 minutes de “match” bien maîtrisées, les protégés de Roger Ouégnin cèdent à 6 minutes de la fin. A Abidjan, c’est le même scénario. Le Sewé de San-Pedro devance le T.P Mazembé de 2 buts. A 10 minutes de la fin du match, l’équipe congolaise réduit la marque. Comme cela se voit, c’est bien les deux entraineurs qui oublient les règles simples de la gestion de leurs effectifs à partir du banc de touche. Particulièrement dans le cas du Sewé, quand les portuaires du Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, menaient 2 à 0. Sur le banc de touche, l’entraineur de l’Asec oublie ses fondamentaux professionnels. Il devrait savoir que l’Asec joue en attitude, quand la défense plonge dans une crise de fatigue. Les comportements du Sewé de San-Pedro et de l’Asec Mimosas s’inscrivent dans un manque de connaissance psychologique des joueurs, et des entraineurs sur le banc de touche. A Lubumbashi, le Sewé doit résister. L’Asec Mimosas doit aller vite, ou assurer la vérité et la réalité de “chez soi”, dans la plus grande efficacité de son jeu. Et les deux entraineurs doivent, justement évaluer leur lecture de match, et la qualité de leur métier, sur le “réel” des joueurs, et le temps du match, en arrière-plan, et sur le banc de touche.
Ben Ismaël
Ben Ismaël