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Société Publié le jeudi 27 mars 2014 | Le Democrate

Lutte contre le blanchiment de capitaux : La société civile invitée à s’impliquer davantage

Le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), a ouvert hier ses travaux sur l’atelier régional de sensibilisation des organisations de la société civile relatifs à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Selon les principaux organisateurs, les objectifs poursuivis visent à inviter les organisations et surtout la société civile à s’impliquer davantage dans la lutte contre ce phénomène qui gangrène l’économie des pays de la sous-région. « Cette lutte doit impliquer toutes les couches socioprofessionnelles, socio-éducatives, disons, toutes les parties prenantes dans le cadre de la protection des économies et des systèmes financiers des Etats membres », ont-ils indiqué. Le Giaba reconnaît la contribution de la société civile dans la mobilisation et dans le processus de prise de décision publique. L’un de ses objectifs pour la période 2011-2014 est la promotion de partenariats stratégiques avec le secteur privé, la société civile et d’autres acteurs clés pour accroître la sensibilisation de la communauté. En outre, amener le citoyen à prendre des mesures correctives. L’implication des organisations de la société civile est vitale dans la lutte contre ce fléau. Pour le correspondant national du Giaba en Côte d’Ivoire, le général Benjamin Goa Ohoussou, « nous sommes sans ignorer que le blanchiment de capitaux a un effet hautement négatif sur l’économie et le bien-être social d’une nation. Il altère les relations inter-entreprises, accroit les risques des institutions financières et nuit à la conduite de la politique économique ». Il a aussi souhaité que tous s’unissent à la constitution d’un front du refus pour une lutte plus efficace afin de prémunir les économies contre ce fléau. Brian Sapati, le Dga, au nom du directeur général, estime que « le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont pour effet d’inihiler le développement économique, de menacer la stabilité sociale et politique.. ». Salimata Porquet, présidente du Repsfeco, dit être indignée par ce fléau qui ruine l’avancée économique des Etats. « C’est un souci pour l’Afrique », a-t-elle déploré. Elle a aussi demandé à la société civile de s’engager dans cette lutte « qui a une incidence sur nos économies », a-t-elle décrié. Elle a également recommendé « de prendre des mesures et des dispositions vigoureuses, d’impliquer les femmes et les jeunes dans ce processus de lutte contre le blanchiment des capitaux, ce qui permettra de sauver les Etats de la sous-région », a-t-elle conseillé. Yao Kouma Moïse, par ailleurs Pca de la Caisse nationale du Crédit et de l’Epargne, répresentant le ministre des finances Kaba Nialé a, au nom de celle-ci, exprimé ses vifs remerciements aux organisateurs pour avoir choisi la Côte d’Ivoire pour cette deuxième édition de l’atelier régional de sensibilisation des organisations de la société civile pour la lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme.

Brou François
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