Munies de casseroles, d’assiettes, de marmites, de spatules de ‘’ placali’’ (met ivoirien fait à base de pate de manioc), et autres ustensiles de cuisine, plusieurs résidentes du quartier «Lycée municipal », dans la commune d’Abobo, avec à leur tête l’imam du quartier, Koné Ibrahim, ont manifesté le lundi 17 mars vers 9 heures devant les locaux de la Sodeci d’Abobo-Akéikoi (à quelques pas la cité universitaire d’Abobo 1). Elles scandaient dans un vacarme indescriptible, «On veut de l’eau ! On veut de l’eau ! » Pour protester contre le manque d’eau dans leur quartier. Sur le champ, une délégation a été constituée pour rencontrer les responsables de la Sodeci d’Abobo, avec à leur tête, Damasse Coulibaly, le Directeur régional, dans la salle technique de la direction régionale. Au cours des échanges, l’imam Koné Ibrahim, porte-parole des manifestantes, a expliqué que depuis plus d’un an, les habitants du quartier
« Lycée municipal » sont privés d’eau. Serges Akia, le président de l’Union Fédérale des Consommateurs de Côte d’Ivoire (UFC-CI), section Abobo, a renchéri en précisant qu’à l’issue d’une enquête menée sur le terrain, il apparaît qu’Abobo ne souffre pas d’un manque d’eau, mais d’une mauvaise répartition de l’eau potable. Il a soutenu qu’il y a de l’eau en permanence dans certains quartiers, tandis que d’autres en sont privés. De même, le président de l’UFC-CI, section d’Abobo, a précisé que dans un même quartier, une personne peut avoir de l’eau tandis que son voisin n’en a pas. En retour, le directeur de la Sodeci a indiqué que la pénurie d’eau est entre autres, le fait de l’insuffisance et de la destruction des installations de la Sodeci, du vieillissement des installations, du détournement de l’eau par l’utilisation des suppresseurs, de l’expansion de la ville, etc.
Au cours des échanges, le représentant de l’UFC-CI a proposé l’installation d’une fontaine publique comme palliative au problème des habitants du quartier
« Lycée municipal ». Une proposition à laquelle le directeur régional n’a trouvé aucun inconvénient. Seulement, il a indiqué que cette installation serait précédée d’une enquête que mèneront les agents de la Sodeci sur le terrain. « Après quoi, nous avons convenu avec le directeur de la Sodeci d’un rendez-vous au quartier ‘’ Lycée municipal’’ ,le mardi 18 mars. Mais, il n’est pas venu ce jour-là. Nous avons tenté, à maintes reprises, de le joindre sur son téléphone mobile pour d’autres rendez-vous. Mais il ne répond plus à nos coups de fil et jusqu’aujourd’hui, il n’a pas daigné nous rappeler », déplore Serges Akia. L’UFC-CI qui n’entend pas laisser les choses dans cette situation a lancé une pétition de 5 000 signatures.
« Nous voulons à travers la pétition témoigner des problèmes d’approvisionnement en eau potable à Abobo et contester le coût élevé du m3 d’eau. Nous voulons éviter qu’on envoie des factures à des abonnés alors qu’ils sont privés d’eau depuis longtemps », explique Serge Akia. Ce dernier précise que les membres de la structure qu’il dirige mènent une campagne pour calmer certains habitants d‘Abobo qui auraient menacé de s’en prendre à des agents de la Sodeci, s’ils viennent leur tendre des factures.
Pour en savoir plus, Le Nouveau Consommateur Hebdo a adressé un courrier électronique au service communication de la Sodeci depuis le 20 mars et attend toujours sa réponse.
Jérémy Junior
(Information UFC Abobo)
« Lycée municipal » sont privés d’eau. Serges Akia, le président de l’Union Fédérale des Consommateurs de Côte d’Ivoire (UFC-CI), section Abobo, a renchéri en précisant qu’à l’issue d’une enquête menée sur le terrain, il apparaît qu’Abobo ne souffre pas d’un manque d’eau, mais d’une mauvaise répartition de l’eau potable. Il a soutenu qu’il y a de l’eau en permanence dans certains quartiers, tandis que d’autres en sont privés. De même, le président de l’UFC-CI, section d’Abobo, a précisé que dans un même quartier, une personne peut avoir de l’eau tandis que son voisin n’en a pas. En retour, le directeur de la Sodeci a indiqué que la pénurie d’eau est entre autres, le fait de l’insuffisance et de la destruction des installations de la Sodeci, du vieillissement des installations, du détournement de l’eau par l’utilisation des suppresseurs, de l’expansion de la ville, etc.
Au cours des échanges, le représentant de l’UFC-CI a proposé l’installation d’une fontaine publique comme palliative au problème des habitants du quartier
« Lycée municipal ». Une proposition à laquelle le directeur régional n’a trouvé aucun inconvénient. Seulement, il a indiqué que cette installation serait précédée d’une enquête que mèneront les agents de la Sodeci sur le terrain. « Après quoi, nous avons convenu avec le directeur de la Sodeci d’un rendez-vous au quartier ‘’ Lycée municipal’’ ,le mardi 18 mars. Mais, il n’est pas venu ce jour-là. Nous avons tenté, à maintes reprises, de le joindre sur son téléphone mobile pour d’autres rendez-vous. Mais il ne répond plus à nos coups de fil et jusqu’aujourd’hui, il n’a pas daigné nous rappeler », déplore Serges Akia. L’UFC-CI qui n’entend pas laisser les choses dans cette situation a lancé une pétition de 5 000 signatures.
« Nous voulons à travers la pétition témoigner des problèmes d’approvisionnement en eau potable à Abobo et contester le coût élevé du m3 d’eau. Nous voulons éviter qu’on envoie des factures à des abonnés alors qu’ils sont privés d’eau depuis longtemps », explique Serge Akia. Ce dernier précise que les membres de la structure qu’il dirige mènent une campagne pour calmer certains habitants d‘Abobo qui auraient menacé de s’en prendre à des agents de la Sodeci, s’ils viennent leur tendre des factures.
Pour en savoir plus, Le Nouveau Consommateur Hebdo a adressé un courrier électronique au service communication de la Sodeci depuis le 20 mars et attend toujours sa réponse.
Jérémy Junior
(Information UFC Abobo)