Le ministère de l’Education et de l’Enseignement technique a créé le 3 décembre 2013, une commission de redéploiement. Elle a pour mission de redéployer les enseignants de grade A3 qui ont moins de 21 heures de cours et ceux de grades A4 qui ont moins de 18 heures.
Pour la Convergence nationale des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Cnes-Côte d’Ivoire), un syndicat du secondaire public, cette décision viole les recommandations de l’Unesco. « Pour nous, le terme de sureffectif est à redéfinir au regard des recommandations de l’Unesco d’octobre 1996 relatives aux conditions de travail des enseignants en son chapitre 10 » a indiqué récemment lors d’une conférence de presse, Désiré Opina, secrétaire général de ce syndicat. A l’en croire, conformément à ce chapitre, le nombre de travail demandé aux enseignants par jour et par semaine, doit être fixé en consultation avec les organisations d’enseignants ; la fixation des heures de cours doit tenir compte de tous les facteurs qui déterminent la somme de travail que les enseignants fournissent. Entre autres, a-t-il poursuivi, le nombre d’élèves dont l’enseignant doit s’occuper, par jour et par semaine, le temps nécessaire à réserver à une bonne préparation des cours et la correction des exercices ; le nombre des différents cours à dispenser chaque jour, le temps exigé des enseignants pour participer à des recherches, aux activités parascolaires, pour surveiller les élèves et les conseillers ; le temps qu’il faut aux enseignants pour informer les parents et s’entretenir avec eux des progrès des élèves. Pour la Convergence, s’appuyant sur ce chapitre 10, les enseignants doivent disposer d’assez de temps pour leur permettre de prendre part aux activités destinées à favoriser leur perfectionnement en cours d’emploi. « La Côte d’Ivoire a ratifié ces recommandations. Selon les normes, on parle d’effectif pléthorique pour une classe de plus de 40 élèves. Or, nous avons des classes de plus de 90 élèves voir 100 élèves par classe. Donc un enseignant fait le travail de deux enseignants, voir trois. On ne peut parler de sous-horaire pour les professeurs de sciences physiques et de sciences de la vie et de la terre. Faute de laboratoire, leurs heures sont réduites. Ce n’est pas la faute aux enseignants mais à l’insuffisance d’infrastructures » a fait remarquer Désiré Opina.
Charles Bédé
Pour la Convergence nationale des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Cnes-Côte d’Ivoire), un syndicat du secondaire public, cette décision viole les recommandations de l’Unesco. « Pour nous, le terme de sureffectif est à redéfinir au regard des recommandations de l’Unesco d’octobre 1996 relatives aux conditions de travail des enseignants en son chapitre 10 » a indiqué récemment lors d’une conférence de presse, Désiré Opina, secrétaire général de ce syndicat. A l’en croire, conformément à ce chapitre, le nombre de travail demandé aux enseignants par jour et par semaine, doit être fixé en consultation avec les organisations d’enseignants ; la fixation des heures de cours doit tenir compte de tous les facteurs qui déterminent la somme de travail que les enseignants fournissent. Entre autres, a-t-il poursuivi, le nombre d’élèves dont l’enseignant doit s’occuper, par jour et par semaine, le temps nécessaire à réserver à une bonne préparation des cours et la correction des exercices ; le nombre des différents cours à dispenser chaque jour, le temps exigé des enseignants pour participer à des recherches, aux activités parascolaires, pour surveiller les élèves et les conseillers ; le temps qu’il faut aux enseignants pour informer les parents et s’entretenir avec eux des progrès des élèves. Pour la Convergence, s’appuyant sur ce chapitre 10, les enseignants doivent disposer d’assez de temps pour leur permettre de prendre part aux activités destinées à favoriser leur perfectionnement en cours d’emploi. « La Côte d’Ivoire a ratifié ces recommandations. Selon les normes, on parle d’effectif pléthorique pour une classe de plus de 40 élèves. Or, nous avons des classes de plus de 90 élèves voir 100 élèves par classe. Donc un enseignant fait le travail de deux enseignants, voir trois. On ne peut parler de sous-horaire pour les professeurs de sciences physiques et de sciences de la vie et de la terre. Faute de laboratoire, leurs heures sont réduites. Ce n’est pas la faute aux enseignants mais à l’insuffisance d’infrastructures » a fait remarquer Désiré Opina.
Charles Bédé