Abidjan - Un atelier, tenu vendredi à Grabo, à environ 520 km au Sud-ouest d’Abidjan, à l’initiative de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), recommande l’instauration d’un cadre permanent de concertation pour le règlement des différends intercommunautaires, indique un communiqué de l’ONUCI transmis à l’AIP.
Les participants à cette rencontre, des populations de Grabo, ont en outre réaffirmé leur engagement à vivre ensemble.
Des groupes de jeunes, de femmes, d’hommes et de chefs traditionnels ont également sollicité l’organisation d’activités pour renforcer leurs capacités en matière de non-violence, pour sensibiliser au retour des réfugiés ivoiriens au Libéria, pour renforcer la sécurité dans les localités frontalières et pour construire des infrastructures sportives et de communication, ainsi que pour mettre en place des activités génératrices de revenus, précise le texte.
Cet atelier visait à favoriser la cohabitation pacifique mise à mal à cause de la récente attaque de la localité par des hommes armés. Ce qui a causé une fracture au sein du tissu social, occasionnant suspicion, rumeurs et divisions, a fait savoir le chef de la délégation des Nations Unies, Doudou Mulaba.
« Cette situation a porté un grand coup au processus de réconciliation en cours, en laissant place aux tensions, aux suspicions, à la méfiance entre les communautés qui, il y a peu, vivaient en parfaite harmonie », a-t-il expliqué.
Selon M. Mulaba, les Nations Unies, conformément à leur mandat d’accompagnement du processus de paix en Côte d’Ivoire, ne pouvaient pas rester les « bras croisés et assister à la déflagration d’un travail longtemps abattu par les autorités ivoiriennes, les partenaires nationaux et internationaux dont l’ONUCI et les populations ».
C’est pourquoi il a souhaité que les résolutions de l’atelier servent de « code de bonne conduite pour la pérennisation de la paix et de la cohabitation pacifique dans la sous-préfecture de Grabo ».
Ces conseils ont été salués par le sous-préfet de la localité, Traoré Djibril, qui a rappelé aux populations que Grabo ne devrait pas rester en marge de la dynamique de paix et de réconciliation nationale.
« Je vous exhorte à tout mettre en œuvre afin que toutes les communautés de Grabo réfléchissent comme un seul homme à la paix et au développement, car notre challenge doit être de faire de la paix, notre seconde religion », a insisté l’autorité administrative.
(AIP)
kkp/ask
Les participants à cette rencontre, des populations de Grabo, ont en outre réaffirmé leur engagement à vivre ensemble.
Des groupes de jeunes, de femmes, d’hommes et de chefs traditionnels ont également sollicité l’organisation d’activités pour renforcer leurs capacités en matière de non-violence, pour sensibiliser au retour des réfugiés ivoiriens au Libéria, pour renforcer la sécurité dans les localités frontalières et pour construire des infrastructures sportives et de communication, ainsi que pour mettre en place des activités génératrices de revenus, précise le texte.
Cet atelier visait à favoriser la cohabitation pacifique mise à mal à cause de la récente attaque de la localité par des hommes armés. Ce qui a causé une fracture au sein du tissu social, occasionnant suspicion, rumeurs et divisions, a fait savoir le chef de la délégation des Nations Unies, Doudou Mulaba.
« Cette situation a porté un grand coup au processus de réconciliation en cours, en laissant place aux tensions, aux suspicions, à la méfiance entre les communautés qui, il y a peu, vivaient en parfaite harmonie », a-t-il expliqué.
Selon M. Mulaba, les Nations Unies, conformément à leur mandat d’accompagnement du processus de paix en Côte d’Ivoire, ne pouvaient pas rester les « bras croisés et assister à la déflagration d’un travail longtemps abattu par les autorités ivoiriennes, les partenaires nationaux et internationaux dont l’ONUCI et les populations ».
C’est pourquoi il a souhaité que les résolutions de l’atelier servent de « code de bonne conduite pour la pérennisation de la paix et de la cohabitation pacifique dans la sous-préfecture de Grabo ».
Ces conseils ont été salués par le sous-préfet de la localité, Traoré Djibril, qui a rappelé aux populations que Grabo ne devrait pas rester en marge de la dynamique de paix et de réconciliation nationale.
« Je vous exhorte à tout mettre en œuvre afin que toutes les communautés de Grabo réfléchissent comme un seul homme à la paix et au développement, car notre challenge doit être de faire de la paix, notre seconde religion », a insisté l’autorité administrative.
(AIP)
kkp/ask