Les écolières et collègiennes de Côte d’Ivoire sont en danger. Car le phénomène des grossesses précoces commence à prendre de l’ampleur et gagne même les établissements scolaires. Face à cette situation gravissime qui, si l’on n’y prend garde pourrait entraver la scolarisation de la jeune fille, le gouvernement a décidé de sévir. Ainsi, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu hier, une communication a été faite au titre du ministère de l’Education nationale. Il ressort de celle-ci qu’au cours de l’année scolaire 2012-2013, 5076 cas de grossesse ont été relevés dans les établissements. Fait gravissime, sur ces 5076 cas, on dénombre 1000 cas au primaire. Une situation qui ne peut perdurer car non seulement cela représente un danger pour la santé de la jeune fille mais également perturbe sa scolarité. Pour donc lutter contre ce fléau, le gouvernement a décidé de mettre sur pied un club de lutte contre les grossesses. Lequel club sera constitué de parents, d’élèves et d’enseignants. Mieux, le gouvernement a décidé de sanctionner toutes les personnes concernées. Ainsi, une enquête sera menée aux fins de mener des actions pénales contre les enseignants ou majeurs qui se rendront coupables de ces actes répréhensibles surtout que ces jeunes filles sont mineures. Il est, au dire du porte- parole du gouvernement et par ailleurs ministre de la Poste, Bruno Koné Nabagné, prévu des sanctions lourdes contre les concernés. A bon entendeur salut. Nous devons donc tous nous impliquer dans l’éducation des jeunes filles.
Affia Marie
Affia Marie