San Pedro - Huit embarcations de pêcheurs clandestins, opérant sur un lac pollué à San Pedro (Sud-ouest), en dépit d’un arrêté d’interdiction du préfet de région, ont été détruites, mercredi, à l’initiative de la direction régionale de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable et l’organisation non gouvernementale (ONG), "Brigade pour la protection de l’environnement".
"Le préfet nous a demandé de faire une patrouille pour la destruction des pirogues", a fait savoir le Cdt Daniel Nemlin, expliquant qu’en dépit de la campagne de sensibilisation sur l’interdiction de la pêche depuis septembre 2013, "des pêcheurs continuent clandestinement, et préfèrent prendre les poissons et les revendre".
Une trentaine d’embarcations pratiquent ce lac pour y pêcher, malgré la mesure d’interdiction toujours en vigueur depuis sept mois, a-t-il précisé.
Selon le directeur régional de l’environnement, Lt-col Tissé Bernard, la mesure d’interdiction a été prise parce que "le lac est pollué par les eaux usées venant des ménages, des industries situées autour, et des déchets solides venant du centre hospitalier régional (CHR) ".
Situé à proximité des quartiers Cité et Lac, et non loin de la zone industrielle, le lac pollué fait l’objet de travaux d’assainissement par des entreprises voisines, notamment Bolloré et Olam, dans le but de "couper les sources de pollution", a-t-on signifié. Au niveau du CHR, situé également dans les environs, une fosse septique a été installée à la morgue.
Un projet d’aménagement du lac a été réalisé par la direction régionale de l’Environnement qui compte le présenter incessamment aux autorités de la ville pour obtenir son financement.
(AIP)
jmk/ask
"Le préfet nous a demandé de faire une patrouille pour la destruction des pirogues", a fait savoir le Cdt Daniel Nemlin, expliquant qu’en dépit de la campagne de sensibilisation sur l’interdiction de la pêche depuis septembre 2013, "des pêcheurs continuent clandestinement, et préfèrent prendre les poissons et les revendre".
Une trentaine d’embarcations pratiquent ce lac pour y pêcher, malgré la mesure d’interdiction toujours en vigueur depuis sept mois, a-t-il précisé.
Selon le directeur régional de l’environnement, Lt-col Tissé Bernard, la mesure d’interdiction a été prise parce que "le lac est pollué par les eaux usées venant des ménages, des industries situées autour, et des déchets solides venant du centre hospitalier régional (CHR) ".
Situé à proximité des quartiers Cité et Lac, et non loin de la zone industrielle, le lac pollué fait l’objet de travaux d’assainissement par des entreprises voisines, notamment Bolloré et Olam, dans le but de "couper les sources de pollution", a-t-on signifié. Au niveau du CHR, situé également dans les environs, une fosse septique a été installée à la morgue.
Un projet d’aménagement du lac a été réalisé par la direction régionale de l’Environnement qui compte le présenter incessamment aux autorités de la ville pour obtenir son financement.
(AIP)
jmk/ask
