Lancé officiellement le samedi 15 mars dernier en présence du ministre d’État, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, le premier jour du Recensement général de la population et de l’habitat se déroule sans trop de difficultés pour les 200 chefs d’équipe, 674 agents recenseurs, 38 contrôleurs et 5 superviseurs, en charge de l’opération dans les cinq départements de Bouaké. Pour M. Merheb Camille, Directeur régional de l’Institut national de la statistique (INS), coordinateur régional pour le recensement général de la population et de l’habitat 2014, cette situation favorable que rencontrent les agents sur le terrain, est due à l’action de sensibilisation qui a été bien menée depuis plusieurs jours par le Préfet de région ; Aka Konin, et aussi par le fait de la bonne étude faite par la Direction régionale de la statistique pour le recrutement des agents recenseurs. Si tout semble se dérouler sans difficultés majeures pour les agents recenseurs de la commune de Bouaké, leurs collègues de Béoumi, Sakassou, Katiola, Dabakala, sont par contre confrontés à un problème de déplacement et de non disponibilité de la part des populations à majorité paysanne, selon les informations qui nous sont parvenues. Pour, M. Merheb Camille, dans la plupart des cas, les superviseurs dans ces localités n’ont pas la facilité de joindre les agents recruteurs à pied d’œuvre dans les différents villages. Il y a aussi que les véhicules de transport se font rares. « Cela pénalise un peu le travail », regrette M. Mereb Camille qui ajoute : « aujourd’hui, notre souhait est d’avoir quelques engins de déplacement pour remédier à cette situation ». Malgré ce handicap, Aka Konin, préfet de la région de Gbêkè, ne ménage aucun effort pour assurer un franc succès à l’opération de recensement à Bouaké.
Aboubacar Al Syddick correspondant
Aboubacar Al Syddick correspondant