Propriétaire de l’hippodrome Jaïpur club, situé sur la route de l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny, Stéphane Ouégnin a décidé de partager avec le public, sa passion pour l’équitation, très peu pratiqués en Côte d’Ivoire. Au terme de la 1ère édition du Grand Prix de la Fraternité disputé samedi dernier, il a livré ses impressions à L’inter
Êtes-vous satisfait après la 1ère édition du Grand Prix de la Fraternité organisé par Jaïpur club?
La perfection n’est jamais atteinte. On compte faire mieux. Dieu merci, il n’y a eu aucun blessé, tout s’est très bien passé, le meilleur a gagné. Mon écurie est arrivée 5e mais au moins, je pense que chacun à gagné, chacun s’est amusé. On a fait en sorte que ce soit un jeu et non une compétition. Malheureusement, l’être humain, très vite, est pris par l’adrénaline. Et l’esprit de compétition en chacun de nous se réveille et ça va très vite. On est donc obligé de calmer les ardeurs. Le climat était très beau, et comme on dit, après la pluie vient le beau temps. Rendez-vous dans trois mois pour la prochaine compétition. Je remercie la presse et tout le monde d’être venu. Ça me fait très chaud au cœur.
Vous semblez heureux de partager votre passion avec le public...
J’ai commencé à faire du cheval quand j’avais douze - treize ans. Et après , l’envie m’est passée. Mais en 2007-2008, en m’amusant, j’ai repris par hasard une fois, deux fois, trois, et la passion m’est revenue. Mais, vous savez le cheval, de tout temps, est un animal très noble. Mais, celui qui n’est pas encore monté sur un cheval ne peut pas apprécier ces sensations-là. Lorsque vous montez à cheval, le cheval absorbe le stress de l’homme. C’est impressionnant. Passez une semaine à stresser et montez à cheval, dès que vous descendez, tout est parti. Au bout d’un moment, vous être en symbiose avec le cheval. Vous et l’animal, vous ne formez qu’un. Et même en galopant ou en marchant, c’est comme si vous étiez sur un tapis volant. C’est-à-dire que vous ne sentez pas que vous êtes sur un animal. Et il arrive même à sentir vos émotions. L’être humain à deux sentiments vis-à-vis de ces animaux là. Ou la peur ou l’amour. Ce soir, vous avez vu l’amour. On m’a même dit qu’à l’abattoir, ils ont tous fermé pour venir voir cette course. On a eu de grands sponsors qui ont cru en nous, ils sont tous venus. Chacun a mis du sien. Mais, je crois qu’il faut remercier vraiment les chevaux car c’est eux qui ont été la source de cela. Il y a eu des gens de plusieurs pays, de différents niveaux sociaux, groupes politiques. Tous réunis pendant trois, quatre heures, on formait un. Ça, c’est grâce au plus bel animal, je les remercie, et je rends gloire aux chevaux.
Qu’est-ce qui vous a inspiré le nom Jaïpur?
Jaïpur était le nom de mon premier cheval, qui malheureusement est mort en 2008. Et vous savez, lorsqu’on a un premier cheval, c’est une passion. Dès qu’on l’achète, vous quittez souvent le bureau pour venir le voir. A tout moment, vous avez l’envie de venir le caresser, le suivre pour voir comment il se sent. Ça a été mon premier amour. Bon, j’espère que les femmes ne seront pas jalouses. Lorsqu’il est mort, en sa mémoire, j’ai donné le nom de Jaïpur qui est, en plus, une très belle ville de l’Inde. Grâce à votre soutien, je pense que le meilleur est à venir avec Jaïpur. Dans les mois à venir ça va évoluer. Comme l’a dit un ami à moi, le président Houphouet-Boigny a créé la première patinoire, le premier bowling, le premier golf de 6 trous, je souhaite que le Jaïpur soit le premier hippodrome en Afrique de l’Ouest.
Propos recueillis par Alphonse CAMARA
Êtes-vous satisfait après la 1ère édition du Grand Prix de la Fraternité organisé par Jaïpur club?
La perfection n’est jamais atteinte. On compte faire mieux. Dieu merci, il n’y a eu aucun blessé, tout s’est très bien passé, le meilleur a gagné. Mon écurie est arrivée 5e mais au moins, je pense que chacun à gagné, chacun s’est amusé. On a fait en sorte que ce soit un jeu et non une compétition. Malheureusement, l’être humain, très vite, est pris par l’adrénaline. Et l’esprit de compétition en chacun de nous se réveille et ça va très vite. On est donc obligé de calmer les ardeurs. Le climat était très beau, et comme on dit, après la pluie vient le beau temps. Rendez-vous dans trois mois pour la prochaine compétition. Je remercie la presse et tout le monde d’être venu. Ça me fait très chaud au cœur.
Vous semblez heureux de partager votre passion avec le public...
J’ai commencé à faire du cheval quand j’avais douze - treize ans. Et après , l’envie m’est passée. Mais en 2007-2008, en m’amusant, j’ai repris par hasard une fois, deux fois, trois, et la passion m’est revenue. Mais, vous savez le cheval, de tout temps, est un animal très noble. Mais, celui qui n’est pas encore monté sur un cheval ne peut pas apprécier ces sensations-là. Lorsque vous montez à cheval, le cheval absorbe le stress de l’homme. C’est impressionnant. Passez une semaine à stresser et montez à cheval, dès que vous descendez, tout est parti. Au bout d’un moment, vous être en symbiose avec le cheval. Vous et l’animal, vous ne formez qu’un. Et même en galopant ou en marchant, c’est comme si vous étiez sur un tapis volant. C’est-à-dire que vous ne sentez pas que vous êtes sur un animal. Et il arrive même à sentir vos émotions. L’être humain à deux sentiments vis-à-vis de ces animaux là. Ou la peur ou l’amour. Ce soir, vous avez vu l’amour. On m’a même dit qu’à l’abattoir, ils ont tous fermé pour venir voir cette course. On a eu de grands sponsors qui ont cru en nous, ils sont tous venus. Chacun a mis du sien. Mais, je crois qu’il faut remercier vraiment les chevaux car c’est eux qui ont été la source de cela. Il y a eu des gens de plusieurs pays, de différents niveaux sociaux, groupes politiques. Tous réunis pendant trois, quatre heures, on formait un. Ça, c’est grâce au plus bel animal, je les remercie, et je rends gloire aux chevaux.
Qu’est-ce qui vous a inspiré le nom Jaïpur?
Jaïpur était le nom de mon premier cheval, qui malheureusement est mort en 2008. Et vous savez, lorsqu’on a un premier cheval, c’est une passion. Dès qu’on l’achète, vous quittez souvent le bureau pour venir le voir. A tout moment, vous avez l’envie de venir le caresser, le suivre pour voir comment il se sent. Ça a été mon premier amour. Bon, j’espère que les femmes ne seront pas jalouses. Lorsqu’il est mort, en sa mémoire, j’ai donné le nom de Jaïpur qui est, en plus, une très belle ville de l’Inde. Grâce à votre soutien, je pense que le meilleur est à venir avec Jaïpur. Dans les mois à venir ça va évoluer. Comme l’a dit un ami à moi, le président Houphouet-Boigny a créé la première patinoire, le premier bowling, le premier golf de 6 trous, je souhaite que le Jaïpur soit le premier hippodrome en Afrique de l’Ouest.
Propos recueillis par Alphonse CAMARA