Abidjan- La suspension depuis mardi de cinq journaux
ivoiriens dont quatre proches de l'opposition, constitue une "décision abusive
et arbitraire", ont dénoncé jeudi à Abidjan, les patrons de ces organes de
presse.
Le Conseil national de la presse (CNP), l'organe de régulation de la presse
écrite ivoirienne a décidé de la suspension pour une durée d'une à quatre
semaines de cinq journaux.
La suspension a été décidée mardi et aucun des quotidiens concernés, Le
Temps, Aujourd'hui, Le Quotidien d'Abidjan (pro-Gbagbo, opposition) et Soir
Info (indépendant) ne sont disponibles depuis ce jour dans les kiosques à
journaux.
"Bol'kôch", hebdomadaire satirique du Front populaire ivoirien (FPI), parti
de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a également cessé de paraître.
Le CNP a infligé une suspension de deux semaines aux quotidiens pro-Gbagbo
(Le Temps, Aujourd'hui, Le Quotidien d'Abidjan) pour avoir traité le président
ivoirien Alassane Ouattara de "dictateur". Bôl'kôch prend "un mois" pour avoir
présenté le président Ouattara avec "des traits de visages exagérément
déformés", a expliqué le CNP, dans un communiqué .
Le quotidien Soir info (indépendant) est suspendu pour trois parutions pour
avoir publié, en pleine psychose d'épidémie d'Ebola en Guinée, voisine,
l'interview d'un expert disant qu'on "ne doit pas cesser de manger de la
viande de brousse", prenant ainsi "le contre-pied d'un communiqué
gouvernemental", qui a interdit la consommation de l'agouti, gros rongeur de
brousse et du porc-épic.
"Face à ces forfaitures, nous invitons le CNP à ramener la sérénité dans le
milieu de la presse en rapportant ces décisions abusives et arbitraires", a
souhaité lors d'une conférence de presse le porte-parole des journaux
suspendus, César Etou.
Ces journaux "se proposent d'entreprendre toutes les actions légales pour
défendre la liberté d'opinion et de presse", a-t-il poursuivi, sans plus de
précisions.
Économiquement très fragile, la presse ivoirienne est connue pour ses
partis pris très marqués et son ton souvent virulent, qui en ont fait une
caisse de résonance essentielle pendant la longue décennie de crise
politico-militaire qu'a traversée la Côte d'Ivoire depuis la fin des années
1990.
ck/eak/jmc
ivoiriens dont quatre proches de l'opposition, constitue une "décision abusive
et arbitraire", ont dénoncé jeudi à Abidjan, les patrons de ces organes de
presse.
Le Conseil national de la presse (CNP), l'organe de régulation de la presse
écrite ivoirienne a décidé de la suspension pour une durée d'une à quatre
semaines de cinq journaux.
La suspension a été décidée mardi et aucun des quotidiens concernés, Le
Temps, Aujourd'hui, Le Quotidien d'Abidjan (pro-Gbagbo, opposition) et Soir
Info (indépendant) ne sont disponibles depuis ce jour dans les kiosques à
journaux.
"Bol'kôch", hebdomadaire satirique du Front populaire ivoirien (FPI), parti
de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a également cessé de paraître.
Le CNP a infligé une suspension de deux semaines aux quotidiens pro-Gbagbo
(Le Temps, Aujourd'hui, Le Quotidien d'Abidjan) pour avoir traité le président
ivoirien Alassane Ouattara de "dictateur". Bôl'kôch prend "un mois" pour avoir
présenté le président Ouattara avec "des traits de visages exagérément
déformés", a expliqué le CNP, dans un communiqué .
Le quotidien Soir info (indépendant) est suspendu pour trois parutions pour
avoir publié, en pleine psychose d'épidémie d'Ebola en Guinée, voisine,
l'interview d'un expert disant qu'on "ne doit pas cesser de manger de la
viande de brousse", prenant ainsi "le contre-pied d'un communiqué
gouvernemental", qui a interdit la consommation de l'agouti, gros rongeur de
brousse et du porc-épic.
"Face à ces forfaitures, nous invitons le CNP à ramener la sérénité dans le
milieu de la presse en rapportant ces décisions abusives et arbitraires", a
souhaité lors d'une conférence de presse le porte-parole des journaux
suspendus, César Etou.
Ces journaux "se proposent d'entreprendre toutes les actions légales pour
défendre la liberté d'opinion et de presse", a-t-il poursuivi, sans plus de
précisions.
Économiquement très fragile, la presse ivoirienne est connue pour ses
partis pris très marqués et son ton souvent virulent, qui en ont fait une
caisse de résonance essentielle pendant la longue décennie de crise
politico-militaire qu'a traversée la Côte d'Ivoire depuis la fin des années
1990.
ck/eak/jmc