Abidjan - La Confédération des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (COS-CI) annonce la saisine de la commission de concurrence et de lutte contre la vie chère de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour dénoncer l’augmentation des prix des journaux intervenue depuis le 2 avril, indique une déclaration de ladite confédération dont copie est parvenue, jeudi, à l’AIP.
La décision du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) est une « entente anticoncurrentielle » qui porte « une atteinte grave aux intérêts économiques des consommateurs », indique la déclaration signée du président du conseil d’administration de la COS-CI, Doukoua Godé.
En recourant à l’UEMOA, la COS-CI souhaite qu’une « enquête soit diligentée en amont » et que des décisions soient prises « pour mettre fin à cette décision du GEPCI qui ne rentre pas dans le cadre des exceptions prévues à l’article 13 de l’ordonnance du 20 septembre 2013 relative à la législation communautaire de l’UEMOA ».
La COS-CI regrette que les patrons de presse aient mis à exécution leur projet malgré leur « interpellation » pour surseoir à cette hausse « inopportune, injustifiée et impopulaire ».
Les journaux en Côte d’Ivoire ont, depuis le 02 avril, connu une majoration de leurs prix. Ainsi, les quotidiens se vendent désormais 300 FCFA au lieu de 200 FCFA, et les hebdomadaires qui coûtaient 300 FCFA sont passés à 500 FCFA, signale-t-on.
(AIP)
Fmo/kkp/tm
La décision du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) est une « entente anticoncurrentielle » qui porte « une atteinte grave aux intérêts économiques des consommateurs », indique la déclaration signée du président du conseil d’administration de la COS-CI, Doukoua Godé.
En recourant à l’UEMOA, la COS-CI souhaite qu’une « enquête soit diligentée en amont » et que des décisions soient prises « pour mettre fin à cette décision du GEPCI qui ne rentre pas dans le cadre des exceptions prévues à l’article 13 de l’ordonnance du 20 septembre 2013 relative à la législation communautaire de l’UEMOA ».
La COS-CI regrette que les patrons de presse aient mis à exécution leur projet malgré leur « interpellation » pour surseoir à cette hausse « inopportune, injustifiée et impopulaire ».
Les journaux en Côte d’Ivoire ont, depuis le 02 avril, connu une majoration de leurs prix. Ainsi, les quotidiens se vendent désormais 300 FCFA au lieu de 200 FCFA, et les hebdomadaires qui coûtaient 300 FCFA sont passés à 500 FCFA, signale-t-on.
(AIP)
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