Ferkessédougou- Les habitants de Dobikaha, un village situé à environ une dizaine de kilomètres de Ferkessédougou (Nord, région du Tchologo), sollicite du Conseil régional une infrastructure d’hydraulique villageoise, a appris l'AIP, dimanche, de passage dans ledit village.
"Nous n'avons pas d'eau potable. Cette saison sèche qui tarde à finir prolonge encore nos souffrances. L'unique pompe villageoise est située à Kapkéliakaha, un village voisin. Elle n'arrive pas à nous ravitailler en même temps que les bénéficiaires. Nous sommes obligés de descendre les bas-fonds pour nous contenter de l'eau non potable et chargée de bactéries et de produits chimiques utilisés par nos enfants pour entretenir leurs jardins.", a confié un septuagénaire, M. Kidou, à l'AIP.
"Nous avons besoin d'une pompe hydraulique. Nous supplions le Conseil régional de penser à nous. Notre village est enclavé. Ce qui fait qu'on nous oublie toujours dans le partage des infrastructures de développement", a déploré M. Lamissa, qui fait savoir qu'à chaque saison sèche, ses épouses et ses enfants tombent malades.
"L'eau des bas-fonds n'est pas très bonne pour la santé. Nous l'avons maintes fois fait savoir à nos chefs de village, qui en ont fait le compte rendu aux autorités préfectorales, mais nous ne voyons aucune lueur d'espoir", a-t-il ajouté.
Les villageois de Dobikaha comptent sur M. Koné Lacina Cardozi et le Conseil régional du Tchologo qu'il dirige, pour doter leur village d'une pompe villageoise.
"Le président de la République a dit qu'il donnera les moyens aux collectivités décentralisées afin qu'elles répondent à nos besoins. Nous pouvons vivre de l'absence d'électricité mais pas d'eau potable", a renchéri Kidou.
Quoiqu’enclavé, Dobikaha produit un important tonnage de coton, d'anacarde, de cultures céréalières et des produits maraîchers de contre-saison.
Ce village dispose d'un massif granitique important, et est prisé par les camions de sable qui s’y ravitaillent pour les constructions de logements à Ferkessédougou, a constaté l'AIP.
Ti/kkp/ask
"Nous n'avons pas d'eau potable. Cette saison sèche qui tarde à finir prolonge encore nos souffrances. L'unique pompe villageoise est située à Kapkéliakaha, un village voisin. Elle n'arrive pas à nous ravitailler en même temps que les bénéficiaires. Nous sommes obligés de descendre les bas-fonds pour nous contenter de l'eau non potable et chargée de bactéries et de produits chimiques utilisés par nos enfants pour entretenir leurs jardins.", a confié un septuagénaire, M. Kidou, à l'AIP.
"Nous avons besoin d'une pompe hydraulique. Nous supplions le Conseil régional de penser à nous. Notre village est enclavé. Ce qui fait qu'on nous oublie toujours dans le partage des infrastructures de développement", a déploré M. Lamissa, qui fait savoir qu'à chaque saison sèche, ses épouses et ses enfants tombent malades.
"L'eau des bas-fonds n'est pas très bonne pour la santé. Nous l'avons maintes fois fait savoir à nos chefs de village, qui en ont fait le compte rendu aux autorités préfectorales, mais nous ne voyons aucune lueur d'espoir", a-t-il ajouté.
Les villageois de Dobikaha comptent sur M. Koné Lacina Cardozi et le Conseil régional du Tchologo qu'il dirige, pour doter leur village d'une pompe villageoise.
"Le président de la République a dit qu'il donnera les moyens aux collectivités décentralisées afin qu'elles répondent à nos besoins. Nous pouvons vivre de l'absence d'électricité mais pas d'eau potable", a renchéri Kidou.
Quoiqu’enclavé, Dobikaha produit un important tonnage de coton, d'anacarde, de cultures céréalières et des produits maraîchers de contre-saison.
Ce village dispose d'un massif granitique important, et est prisé par les camions de sable qui s’y ravitaillent pour les constructions de logements à Ferkessédougou, a constaté l'AIP.
Ti/kkp/ask