Gagnoa-Le président du Conseil régional du Gôh (centre-ouest), Joachim Djédjé Bagnon, a appelé mercredi les chefs de village et de quartier de Gagnoa, à amener leurs populations à adhérer au recensement de la population et de l’habitat (RGPH) 2014, estimant que cette opération n’est pas politique.
Lors d’une séance d’information et de sensibilisation sur le RGPH, M. Djedjé Bagnon a situé les enjeux "purement économiques et de planification du développement" de l’opération, invitant les chefs à se faire recenser pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, mais aussi et surtout à faire adhérer leurs populations, notamment la jeunesse, afin de lui donner les armes nécessaires pour aller à la quête de fonds pour développer le département de Gagnoa et la région du Gôh.
"Si nous refusons de nous faire recenser à Gagnoa, alors que tous les autres le font, qu’est-ce qu’on gagne dans ce refus, au plan économique, social et sociétal", s’est-il interrogé, renvoyant les chefs de village et de quartier à cette même réflexion.
Fort de cela, le président du Conseil régional a exhorté les chefs de village et de quartier à faire comprendre, chacun en ce qui le concerne, dès son retour chez lui, à sa jeunesse surtout le bienfondé de l’opération en vue de susciter son adhésion massive au recensement 2014.
La Côte d’Ivoire a connu son premier recensement général de la population et de l’habitat en 1975. Ont suivi ceux de 1988 et 1998. Mais depuis 16 ans, le pays n’a plus connu de recensement du fait des crises socio-militaro successives qu’il a traversées. Toute chose qui ne permet pas à l’Etat d’avoir des données statistiques fiables de la population pour une planification efficiente du développement.
Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a décidé de faire un quatrième RGPH depuis 2013, lequel a effectivement démarré en 2014. Malheureusement à Gagnoa, de nombreuses réticences sont constatées au sein de certaines populations aussi bien dans certains quartiers de la commune que dans certains villages du département.
Face à cette situation, la sensibilisation des populations à se faire recenser se multiplie. Après le préfet de la région du Gôh, préfet du département de Gagnoa, Rémi N’Zi Kanga, qui avait appelé, lors d’une conférence de presse animée le 11 avril, les populations locales à se faire recenser, le Secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué, fils de la région, a saisi dimanche la tribune d’une cérémonie festive ‘’Paquinou’’ pour appeler, à son tour, les chefs des communautés Baoulé à ouvrir grandement leurs portes aux agents recenseurs.
Selon le coordonnateur régional du RGPH 2014, Daniel Yao Kouamé, l’opération est confrontée à de réelles difficultés à Gagnoa. "Dans la commune le taux de réalisation du recensement est de 50% et de l’ordre de 30% à 40% dans les villages du département", avait-il signifié, le 11 avril, à l’occasion de la conférence de presse du préfet N’Zi.
ja/ask
Lors d’une séance d’information et de sensibilisation sur le RGPH, M. Djedjé Bagnon a situé les enjeux "purement économiques et de planification du développement" de l’opération, invitant les chefs à se faire recenser pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, mais aussi et surtout à faire adhérer leurs populations, notamment la jeunesse, afin de lui donner les armes nécessaires pour aller à la quête de fonds pour développer le département de Gagnoa et la région du Gôh.
"Si nous refusons de nous faire recenser à Gagnoa, alors que tous les autres le font, qu’est-ce qu’on gagne dans ce refus, au plan économique, social et sociétal", s’est-il interrogé, renvoyant les chefs de village et de quartier à cette même réflexion.
Fort de cela, le président du Conseil régional a exhorté les chefs de village et de quartier à faire comprendre, chacun en ce qui le concerne, dès son retour chez lui, à sa jeunesse surtout le bienfondé de l’opération en vue de susciter son adhésion massive au recensement 2014.
La Côte d’Ivoire a connu son premier recensement général de la population et de l’habitat en 1975. Ont suivi ceux de 1988 et 1998. Mais depuis 16 ans, le pays n’a plus connu de recensement du fait des crises socio-militaro successives qu’il a traversées. Toute chose qui ne permet pas à l’Etat d’avoir des données statistiques fiables de la population pour une planification efficiente du développement.
Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a décidé de faire un quatrième RGPH depuis 2013, lequel a effectivement démarré en 2014. Malheureusement à Gagnoa, de nombreuses réticences sont constatées au sein de certaines populations aussi bien dans certains quartiers de la commune que dans certains villages du département.
Face à cette situation, la sensibilisation des populations à se faire recenser se multiplie. Après le préfet de la région du Gôh, préfet du département de Gagnoa, Rémi N’Zi Kanga, qui avait appelé, lors d’une conférence de presse animée le 11 avril, les populations locales à se faire recenser, le Secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué, fils de la région, a saisi dimanche la tribune d’une cérémonie festive ‘’Paquinou’’ pour appeler, à son tour, les chefs des communautés Baoulé à ouvrir grandement leurs portes aux agents recenseurs.
Selon le coordonnateur régional du RGPH 2014, Daniel Yao Kouamé, l’opération est confrontée à de réelles difficultés à Gagnoa. "Dans la commune le taux de réalisation du recensement est de 50% et de l’ordre de 30% à 40% dans les villages du département", avait-il signifié, le 11 avril, à l’occasion de la conférence de presse du préfet N’Zi.
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