Dur, dur de circuler à Yopougon. Et pour cause? La voirie de cette commune, la plus grande de notre pays, est dans un état piteux. Les usagers de la voie Niangon-Texaco ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque jour, c’est avec un peu plus d’amertume qu’ils constatent la dégradation de leur voie. Un véritable calvaire qui dure depuis des mois.
Malheureusement, les services techniques de la mairie ont décidé de ne rien voir.
La voie est quasi impraticable et il est impossible pour les véhicules d’y circuler. Les automobilistes sont obligés d’user de stratagème pour pouvoir la pratiquer avec toutes les conséquences que cela entraîne et qui finissent par avoir raison de leurs amortisseurs.
« C’est un cauchemar en plein Abidjan.
Nous sommes obligés de vivre comme des gens qui n’ont jamais connu le développement. Voyez l’état de cette route », s’indigne Honoré D, fonctionnaire, venu attendre un minicar communément appelé gbaka. Les chauffeurs de taxi, eux, ont décidé, pour certains, de faire des détours dans le quartier, et pour d’autres, de ne plus l’emprunter pour éviter un supplice à leur véhicule.
Junior Beugré est chauffeur de taxi communal à Yopougon. Il raconte :
« la semaine dernière, je me suis cassé un amortisseur ici et j’ai dû le remplacer à mes propres frais parce que mon patron a estimé qu’il ne m’avait pas envoyé sur une voie dégradée».
Le comble dans cette histoire, c’est qu’à proximité de cette voie se trouve avec élégance l’un des bâtiments annexes de la mairie de Yopougon. Ce mercredi matin 23 avril, à 10 heures, nous décidons donc de faire un tour dans les locaux du service technique de la mairie pour comprendre les raisons de ce manque d’intérêt des autorités municipales.
Malheureusement, une fois sur les lieux, pas de possibilité de rencontrer un responsable. Selon notre interlocuteur rencontré au secrétariat, tous les agents sont allés sur des chantiers. Plus tard, il nous expliquera ceci, « pour parler à un responsable, il faut avoir la permission du directeur. Lui seul peut vous indiquer la personne ressource. Alors, je vous propose de revenir le lendemain ».
Julien Djédjé
Malheureusement, les services techniques de la mairie ont décidé de ne rien voir.
La voie est quasi impraticable et il est impossible pour les véhicules d’y circuler. Les automobilistes sont obligés d’user de stratagème pour pouvoir la pratiquer avec toutes les conséquences que cela entraîne et qui finissent par avoir raison de leurs amortisseurs.
« C’est un cauchemar en plein Abidjan.
Nous sommes obligés de vivre comme des gens qui n’ont jamais connu le développement. Voyez l’état de cette route », s’indigne Honoré D, fonctionnaire, venu attendre un minicar communément appelé gbaka. Les chauffeurs de taxi, eux, ont décidé, pour certains, de faire des détours dans le quartier, et pour d’autres, de ne plus l’emprunter pour éviter un supplice à leur véhicule.
Junior Beugré est chauffeur de taxi communal à Yopougon. Il raconte :
« la semaine dernière, je me suis cassé un amortisseur ici et j’ai dû le remplacer à mes propres frais parce que mon patron a estimé qu’il ne m’avait pas envoyé sur une voie dégradée».
Le comble dans cette histoire, c’est qu’à proximité de cette voie se trouve avec élégance l’un des bâtiments annexes de la mairie de Yopougon. Ce mercredi matin 23 avril, à 10 heures, nous décidons donc de faire un tour dans les locaux du service technique de la mairie pour comprendre les raisons de ce manque d’intérêt des autorités municipales.
Malheureusement, une fois sur les lieux, pas de possibilité de rencontrer un responsable. Selon notre interlocuteur rencontré au secrétariat, tous les agents sont allés sur des chantiers. Plus tard, il nous expliquera ceci, « pour parler à un responsable, il faut avoir la permission du directeur. Lui seul peut vous indiquer la personne ressource. Alors, je vous propose de revenir le lendemain ».
Julien Djédjé
