x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 29 avril 2014 | Nord-Sud

Voie express Abobo-Anyama : La population de Pk 18 sous la poussière

Les nuages de particules poussiéreuses soulevés à l’occasion des travaux du prolongement de la voie express Abobo-Anyama causent des désagréments aux riverains.


La construction de la voie express devant relier Abo­bo à Anyama est en cours. Sur le terrain, l’exécution des travaux entraîne des grincements de dents chez les riverains. Dans le sous-quartier Belleville où elle vend de l’attiéké, Suzanne S. se plaint des fines particules soulevées sur le tronçon, à chaque fois que les machines de l’entreprise en charge d’exécuter les travaux se mettent en marche. «La poussière nous gêne énormément dans notre commerce. Nous passons tout le temps à nettoyer les assiettes afin de les garder toujours propres», se plaint-elle. Sarah L.. rencontrée plus loin, partage les mêmes préoccupations. Si cette tenancière de maquis salue le bitumage de la voie qui, à coup sûr, va désenclaver son quartier, elle regrette cependant la baisse de sa clientèle, depuis le lancement des travaux. Ce qui a pour conséquence, une mévente qu’elle attribue à l’air pollué par la poussière envahissant son restaurant, au passage des véhicules. Les habitations situées en bordure de la voie vivent également le même calvaire. Assise devant sa villa, K. Marie Chantal, une ménagère, est dégoûtée, quant à elle, par la poussière qui envahit son domicile. «Nos habits jaunissent par la force des choses, chaque jour, nous devons tout nettoyer », déplore-t-elle. Le bitumage de la voie cause également des désagréments aux automobilistes. Pour K. Inza, un chau­ffeur de minicars ‘’gbaka’’, les déviations recommandées par la Nse-ci (opérateur en charge des travaux de bitumage) manquent d’indica- tions. Selon ce dernier, pour le conducteur qui emprunte pour la première fois ces routes, il lui sera difficile de se retrouver. Pour sa part, K. Inza évoque les problèmes qu’éprouvent certains habitants de Pk 18 pour se rendre à leurs différents lieux de travail, du fait de l’accès difficile aux quartiers avoisinant le chantier. Approché pour recueillir sa réaction face aux accusations de pollution et de lenteur dans l’exécution des travaux, le personnel de Nse-ci a préféré observer le silence. Les travailleurs que nous avons rencontrés sur le chantier ont prétexté qu’ils n’ont pas le droit de parler à la presse, en l’absence de leur hiérarchie.


DM (stagiaire)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ