2004-2014. Cela fait 10 ans que l’Ong « Jeunesse Sans Tabac » fait son petit bonhomme de chemin. Avec pour objectif de contribuer à réduire significativement la consommation du tabac en Côte d’Ivoire.
Mais selon le responsable de cette structure, Allokré Louis Mack, « la tâche n’est pas facile. Du fait même des autorités en charge du dossier ». Pour lui, le 10 octobre 2012, le président de la République, Alassane Ouattara, a signé le décret portant Interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Une enquête a même été menée par le Programme national de lutte anti-tabac, avec le concours de sa structure, pour savoir si ce décret était appliqué. Ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Face à cet état de fait, Allokré, indigné, est monté au créneau, samedi dernier, à Yopougon pour dénoncer : « Pour ce qui est de la lutte contre la consommation et de la commercialisation illicite du tabac, nos autorités trainent les pas. Nous voulons que le processus soit enclenché illico. La Côte d’Ivoire doit pouvoir se doter d’une loi nationale anti-tabac. Nous dénonçons la lenteur et la lourdeur administratives. Le président de la République s’est rendu en octobre 2013 aux Nations Unies, pour signer le protocole sur le commerce illicite du tabac. Jusqu’à ce jour, rien n’est fait. C’est donc pour dénoncer avec la dernière énergie cet état de fait ». Et de souligner: « Dans la zone Cedeao, les deux pays qui restaient, sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Mais depuis un peu plus de 5 semaines, le Sénégal s’est doté d’une loi nationale anti-tabac. La Côte d’Ivoire est donc la seule à ne pas avoir sa loi. Alors qu’elle se veut leader dans la sous-région. Il s’agit d’une question de santé. L’émergence passe par là également ».
Le président de l’Ong « Jeunesse Sans Tabac » demande donc aux autorités concernées de rendre possible la loi anti-tabac et le protocole de lutte contre la vente illicite du tabac. Surtout que le 31 mai de chaque année est décrété ‘’Journée sans tabac’’, selon l’Oms. Rappelons que le tabac tue plus de 6 millions de personnes par an.
Francis Aké
Mais selon le responsable de cette structure, Allokré Louis Mack, « la tâche n’est pas facile. Du fait même des autorités en charge du dossier ». Pour lui, le 10 octobre 2012, le président de la République, Alassane Ouattara, a signé le décret portant Interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Une enquête a même été menée par le Programme national de lutte anti-tabac, avec le concours de sa structure, pour savoir si ce décret était appliqué. Ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Face à cet état de fait, Allokré, indigné, est monté au créneau, samedi dernier, à Yopougon pour dénoncer : « Pour ce qui est de la lutte contre la consommation et de la commercialisation illicite du tabac, nos autorités trainent les pas. Nous voulons que le processus soit enclenché illico. La Côte d’Ivoire doit pouvoir se doter d’une loi nationale anti-tabac. Nous dénonçons la lenteur et la lourdeur administratives. Le président de la République s’est rendu en octobre 2013 aux Nations Unies, pour signer le protocole sur le commerce illicite du tabac. Jusqu’à ce jour, rien n’est fait. C’est donc pour dénoncer avec la dernière énergie cet état de fait ». Et de souligner: « Dans la zone Cedeao, les deux pays qui restaient, sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Mais depuis un peu plus de 5 semaines, le Sénégal s’est doté d’une loi nationale anti-tabac. La Côte d’Ivoire est donc la seule à ne pas avoir sa loi. Alors qu’elle se veut leader dans la sous-région. Il s’agit d’une question de santé. L’émergence passe par là également ».
Le président de l’Ong « Jeunesse Sans Tabac » demande donc aux autorités concernées de rendre possible la loi anti-tabac et le protocole de lutte contre la vente illicite du tabac. Surtout que le 31 mai de chaque année est décrété ‘’Journée sans tabac’’, selon l’Oms. Rappelons que le tabac tue plus de 6 millions de personnes par an.
Francis Aké