Agboville - Le président du conseil régional de l'Agnéby-Tiassa, Mbolo Nando Martin, a dénoncé des préjugés non fondés contre les peuples Abbey et Krobou et réaffirmé que ces peuples ne sont pas ce qu'on pense d'eux.
"Non, Monsieur le président, les Abbey ne sont pas farouches, ni sauvages, encore moins hostiles à qui que ce soit, moins encore hostiles au régime de Ouattara", a déclaré Mbolo Martin, lors du meeting du président de l'Assemblée nationale samedi à Agboville.
Il a rappelé les termes des livres d'histoire qui qualifiaient le peuple Abbey de "sauvages, farouches, relégués au dernier échelon de l'humanité, qui, bien que proche du chemin de fer, refusent de venir le voir...".
M. Mbolo pense que les peuples Abbey et Krobou, ne demandent qu'à être "convaincus et non vaincus".
Pour le président du conseil régional, son peuple cherche à être convaincu de l'amour que lui porte l'actuel chef de l'Etat et pour lequel Agboville est prêt à répondre.
Mbolo Martin, par ailleurs député d'Agboville sous-préfecture, estime, pour sa part, qu'il revient au pouvoir en place, comme à l'homme qui veut épouser une veuve, de mettre en confiance l'orphelin, de le rassurer, afin de convoler en justes noces avec sa mère.
"Nous attendons ce geste fort, M. le président", a-t-il lancé, plaidant en faveur de la promotion des cadres de la région dans l'administration publique et parapublique, ainsi que la réalisation de grands projets d'envergure, notamment la réouverture de l'usine Cotivo, et le retour d'exil des fils d'Agboville, des actes majeurs de réconciliation, selon l'orateur.
En réponse, le président Guillaume Soro a demandé au peuple Abbey d'accepter le pardon, mais aussi de faire preuve de contrition, puisque, a-t-il fait observer, une nation se construit dans l'épreuve.
Débutée le 10 mai, la tournée du chef du parlement ivoirien a pris fin samedi.
(AIP)
Dd/kp
"Non, Monsieur le président, les Abbey ne sont pas farouches, ni sauvages, encore moins hostiles à qui que ce soit, moins encore hostiles au régime de Ouattara", a déclaré Mbolo Martin, lors du meeting du président de l'Assemblée nationale samedi à Agboville.
Il a rappelé les termes des livres d'histoire qui qualifiaient le peuple Abbey de "sauvages, farouches, relégués au dernier échelon de l'humanité, qui, bien que proche du chemin de fer, refusent de venir le voir...".
M. Mbolo pense que les peuples Abbey et Krobou, ne demandent qu'à être "convaincus et non vaincus".
Pour le président du conseil régional, son peuple cherche à être convaincu de l'amour que lui porte l'actuel chef de l'Etat et pour lequel Agboville est prêt à répondre.
Mbolo Martin, par ailleurs député d'Agboville sous-préfecture, estime, pour sa part, qu'il revient au pouvoir en place, comme à l'homme qui veut épouser une veuve, de mettre en confiance l'orphelin, de le rassurer, afin de convoler en justes noces avec sa mère.
"Nous attendons ce geste fort, M. le président", a-t-il lancé, plaidant en faveur de la promotion des cadres de la région dans l'administration publique et parapublique, ainsi que la réalisation de grands projets d'envergure, notamment la réouverture de l'usine Cotivo, et le retour d'exil des fils d'Agboville, des actes majeurs de réconciliation, selon l'orateur.
En réponse, le président Guillaume Soro a demandé au peuple Abbey d'accepter le pardon, mais aussi de faire preuve de contrition, puisque, a-t-il fait observer, une nation se construit dans l'épreuve.
Débutée le 10 mai, la tournée du chef du parlement ivoirien a pris fin samedi.
(AIP)
Dd/kp
