Les 141 détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Bassam et le personnel ont reçu le week-end dernier, la visite des responsables de l’Ong « De la prison à la vie ». Le président de cette Ong, Gervais Ekoun y est arrivé les mains chargées de vivres et de non vivres. Il a justifié cette visite par la volonté de sa structure de s’imprégner de la vie dans la première prison de Côte d’Ivoire.
Au cours de cette visite qui est la première étape d’un programme, le président Gervais Ekoun et sa délégation ont pu faire plusieurs constats. Il s’agit, entre autres, du fait que le personnel est submergé par le grand nombre de pensionnaires, alors que les infrastructures sont vétustes. L’hygiène environnementale laisse à désirer. Le manque ou l’insuffisance de latrine amène les détenus à se soulager dans des sachets. En plus, l’eau potable est une denrée rare. A l’infirmerie, les maladies récurrentes sont la gale, le paludisme, les enflures et la diarrhée. Et les produits pharmaceutiques pour faire face à ces cas, manquent souvent. Les difficultés pour les détenus de bénéficier d'une assistance juridique.
Pour l’Ong « De la prison à la vie », il faut pallier cette situation. « Nous souhaitons que le terme prison ne soit pas une fin pour la personne incarcérée. Il faut que le regard des populations change vis-à-vis des détenus. Que les conditions de vie dans les prisons soient améliorées. Nous souhaitons qu’étant en prison, que le détenu puisse apprendre un métier pour faciliter son insertion dans le tissu social à sa sortie. C’est pourquoi, nous exhortons les autorités et des personnes de bonne volonté de nous permettre d’aider nos frères qui sont en prison », a-t-il préconisé.
Pour ce qui est de la structure, il a révélé qu’elle intervient sur trois aspects de la vie du détenu. « D’abord toucher sa vie spirituelle, sa vie sociale et enfin, exhorter les autorités à songer à leur formation aux métiers de base, pour leur réintégration dans la société », a déclaré Ekoun Gervais.
Aboubakar Sangaré
(Avec sercom)
Au cours de cette visite qui est la première étape d’un programme, le président Gervais Ekoun et sa délégation ont pu faire plusieurs constats. Il s’agit, entre autres, du fait que le personnel est submergé par le grand nombre de pensionnaires, alors que les infrastructures sont vétustes. L’hygiène environnementale laisse à désirer. Le manque ou l’insuffisance de latrine amène les détenus à se soulager dans des sachets. En plus, l’eau potable est une denrée rare. A l’infirmerie, les maladies récurrentes sont la gale, le paludisme, les enflures et la diarrhée. Et les produits pharmaceutiques pour faire face à ces cas, manquent souvent. Les difficultés pour les détenus de bénéficier d'une assistance juridique.
Pour l’Ong « De la prison à la vie », il faut pallier cette situation. « Nous souhaitons que le terme prison ne soit pas une fin pour la personne incarcérée. Il faut que le regard des populations change vis-à-vis des détenus. Que les conditions de vie dans les prisons soient améliorées. Nous souhaitons qu’étant en prison, que le détenu puisse apprendre un métier pour faciliter son insertion dans le tissu social à sa sortie. C’est pourquoi, nous exhortons les autorités et des personnes de bonne volonté de nous permettre d’aider nos frères qui sont en prison », a-t-il préconisé.
Pour ce qui est de la structure, il a révélé qu’elle intervient sur trois aspects de la vie du détenu. « D’abord toucher sa vie spirituelle, sa vie sociale et enfin, exhorter les autorités à songer à leur formation aux métiers de base, pour leur réintégration dans la société », a déclaré Ekoun Gervais.
Aboubakar Sangaré
(Avec sercom)