Réélu président de la Confédération Africaine de Football (CAF) le 10 mars 2013 à Marrakech, Issa Hayatou est sans nul doute celui qui a battu le record de longévité à la tête de l’institution depuis sa création en 1957. Le chemin est long et les difficultés nombreuses. C’est probablement à l’âge de 26 ou 27 ans que le destin du jeune Camerounais né à Garoua le 09 Août 1046 le propulse dans l’arène du football. D’abord athlète reconnu des 400 m et 800 m, puis une balade au basket, rien ne présageait de la position actuelle. Mais la force de l’invisible est dominante. Cette courte expérience à la fédération camerounaise constituait déjà un sérieux atout pour conduire une association. Et c’est justement depuis 1988 que commença l’aventure du prince Issa Hayatou à la CAF, année où il a plu aux Africains de lui confier les destinées du football du continent noir. Au milieu des ogres mondiaux, ce n’était pas donné. Il fallait d’abord repositionner l’Afrique dans ce concert très serré. Le chemin fut long mais aussi très éprouvant.
D’abord, il devrait lutter pour galvaniser toutes les consciences serties sur les nombreuses sensibilités et différences internes.
Mais la valeur n’a pu attendre des années avant de s’affirmer et s’extérioriser. Les premières actions de l’homme retiennent l’attention des responsables de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Il est désormais considéré comme un interlocuteur valable qui mérite écoute. Issa Hayatou puisa dans les tréfonds de son intelligence. Il mit à la disposition de l ‘instance faîtière, des ressources énormes. Sa jeunesse ne comptait plus mais la profondeur de ses propositions, la qualité de ses arguments et sa forte capacité diplomatique.
Les innovations et autres réformes apportées à la discipline mondiale la plus populaire le rendent comme la référence. Le renforcement de la capacité opérationnelle de la CAF convainc de ce qu’il peut beaucoup aussi bien pour la CAF dont il avait la charge depuis cette année-là que pour le football en général.
La modernisation du jeu, le développement de la discipline constituent des motifs supplémentaires pour inscrire définitivement l’homme au panthéon des figures emblématiques du monde. Sept mandats successifs à la tête de la Confédération et 25 ans d’expérience confirment le caractère exceptionnel de Issa Hayatou.
Le dernier congrès qui a consacré sa énième réélection est l’expression de la marque iconoclaste que pouvait incarner le Prince. D’ailleurs, c’est par un plébiscite qu’il a été reconduit malgré la forte campagne de dénigrement lancée contre sa personne par une minorité...
Oui, il est dit de lui qu’il est un dictateur. A ceux qui pensent ainsi il répond : «J’ai toujours dit que je n’ai pas d’ami dans l’exercice de mes fonctions. Je n’ai que les règlements et les statuts de la CAF. C’est ça qui m’a aidé à rester pendant 25 ans. ». Et de poursuivre, « On ne peut pas assumer de telles fonctions dans un domaine aussi sensible que le football sans essuyer des critiques… On parle aussi de mes 25 années de présidence. C’est un record et ce n’est pas une petite affaire.» Sa rigueur a payé malgré tout. C’est sur les résultats que l’homme distance ses détracteurs. L’éloquence de ses réalisations, le développement appliqué au jeu et l’imposition de l’Afrique comme un véritable interlocuteur font de lui une référence. N’est-ce pas ce qui lui vaut la place de vice-président à la FIFA?
Au regard des nombreuses avancées, nombre de Béninois, à l’instar de beaucoup d’Africains pensent qu’il est l’homme qu’il faut pour véritablement impulser un réel développement du continent en matière de football. Sans lui, trouvent-ils, l’Afrique ne pourrait avoir plus d’équipes à la phase finale de la Coupe du monde, soit cinq (5) au lieu de deux (02) comme précédemment. Ils sont plus de 90%, ces citoyens qui trouvent en lui le messie du continent. « C’est la vieille marmite qui sait cuir de bons mets », soutiennent-ils. A 67 ans voire 70 ans, Issa Hayatou n’aura pas fini de séduire par la qualité de ses œuvres, l’efficacité de ses actions et l’efficience de ses innovations.
Issa Hayatou, c’est simplement un Don de l’Afrique, une icône dont le nom retentit au-delà des océans.
FSP
D’abord, il devrait lutter pour galvaniser toutes les consciences serties sur les nombreuses sensibilités et différences internes.
Mais la valeur n’a pu attendre des années avant de s’affirmer et s’extérioriser. Les premières actions de l’homme retiennent l’attention des responsables de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Il est désormais considéré comme un interlocuteur valable qui mérite écoute. Issa Hayatou puisa dans les tréfonds de son intelligence. Il mit à la disposition de l ‘instance faîtière, des ressources énormes. Sa jeunesse ne comptait plus mais la profondeur de ses propositions, la qualité de ses arguments et sa forte capacité diplomatique.
Les innovations et autres réformes apportées à la discipline mondiale la plus populaire le rendent comme la référence. Le renforcement de la capacité opérationnelle de la CAF convainc de ce qu’il peut beaucoup aussi bien pour la CAF dont il avait la charge depuis cette année-là que pour le football en général.
La modernisation du jeu, le développement de la discipline constituent des motifs supplémentaires pour inscrire définitivement l’homme au panthéon des figures emblématiques du monde. Sept mandats successifs à la tête de la Confédération et 25 ans d’expérience confirment le caractère exceptionnel de Issa Hayatou.
Le dernier congrès qui a consacré sa énième réélection est l’expression de la marque iconoclaste que pouvait incarner le Prince. D’ailleurs, c’est par un plébiscite qu’il a été reconduit malgré la forte campagne de dénigrement lancée contre sa personne par une minorité...
Oui, il est dit de lui qu’il est un dictateur. A ceux qui pensent ainsi il répond : «J’ai toujours dit que je n’ai pas d’ami dans l’exercice de mes fonctions. Je n’ai que les règlements et les statuts de la CAF. C’est ça qui m’a aidé à rester pendant 25 ans. ». Et de poursuivre, « On ne peut pas assumer de telles fonctions dans un domaine aussi sensible que le football sans essuyer des critiques… On parle aussi de mes 25 années de présidence. C’est un record et ce n’est pas une petite affaire.» Sa rigueur a payé malgré tout. C’est sur les résultats que l’homme distance ses détracteurs. L’éloquence de ses réalisations, le développement appliqué au jeu et l’imposition de l’Afrique comme un véritable interlocuteur font de lui une référence. N’est-ce pas ce qui lui vaut la place de vice-président à la FIFA?
Au regard des nombreuses avancées, nombre de Béninois, à l’instar de beaucoup d’Africains pensent qu’il est l’homme qu’il faut pour véritablement impulser un réel développement du continent en matière de football. Sans lui, trouvent-ils, l’Afrique ne pourrait avoir plus d’équipes à la phase finale de la Coupe du monde, soit cinq (5) au lieu de deux (02) comme précédemment. Ils sont plus de 90%, ces citoyens qui trouvent en lui le messie du continent. « C’est la vieille marmite qui sait cuir de bons mets », soutiennent-ils. A 67 ans voire 70 ans, Issa Hayatou n’aura pas fini de séduire par la qualité de ses œuvres, l’efficacité de ses actions et l’efficience de ses innovations.
Issa Hayatou, c’est simplement un Don de l’Afrique, une icône dont le nom retentit au-delà des océans.
FSP