Abidjan – Des experts nationaux et internationaux planchent, depuis jeudi, à Abidjan, sur les thèmes de la citoyenneté, de l’engagement et de la prise de parole dans les espaces publics d’Afrique de l’Ouest, à la faveur d’un colloque international sur la "Politique de rue".
A l’initiative de Joint african studies program, de l’Institut français de Côte d’Ivoire et du Goethe institut, des chercheurs, mais aussi des artistes et des activistes de la société civile confronteront, jusqu’à samedi, les expériences des uns et des autres pour comprendre cette dynamique nouvelle, en vue de contribuer au renforcement de ces mouvements en pleine structuration, ont indiqué les organisateurs, à l’ouverture des travaux, dans l’amphithéâtre de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA).
Selon le directeur adjoint de l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI), ce colloque relance la coopération universitaire entre la France et la Côte d’Ivoire et vise à promouvoir des débats d’idées tout en offrant un cadre d’échanges entre les chercheurs et les objets de leurs études.
A ce titre, les participants analyseront les mouvements civiques et les rassemblements populaires qui se présentent comme des espaces "d’opinion publique de la plèbe", de confrontation avec le pouvoir ou de courroie de transmission de mots d’ordre de celui-ci, d’émancipation citoyenne ou des instruments de dépolitisation.
Appelés "parlements", "grins" ou "agoras" en Côte d’Ivoire, de nouveaux modes d’investissement de l’espace urbain sont apparus au Bénin (mercredi rouge), au Sénégal (y’en a marre), au Burkina Faso (balai citoyen), en écho aux manifestations de la place Tahrir au Caire (Egypte).
Ces espaces sont investis par les citoyens pour s’y exprimer, protester, résister et prendre la parole, les artistes n’étant pas en reste de cette nouvelle dynamique.
Le Pr Yacouba Konaté de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a prononcé la conférence inaugurale sur le thème "Art et politique : l’autre panafricanisme" et Mamadou Diouf de la Columbia university de New York s’est, lui, prononcé sur "Les jeunes, l’espace public et l’entreprise démocratique : une perspective historique".
Plusieurs ateliers, des projections de films suivies de débats et un concert de clôture dit des « Grandes voix » avec, entre autres Didier Awadi, Kajeem, Nash, Smokey, sont programmés pour samedi, au Canal aux bois, à l'occasion de ce colloque qui se tient en prélude à la célébration de la 21ème Fête de la musique.
A l’initiative de Joint african studies program, de l’Institut français de Côte d’Ivoire et du Goethe institut, des chercheurs, mais aussi des artistes et des activistes de la société civile confronteront, jusqu’à samedi, les expériences des uns et des autres pour comprendre cette dynamique nouvelle, en vue de contribuer au renforcement de ces mouvements en pleine structuration, ont indiqué les organisateurs, à l’ouverture des travaux, dans l’amphithéâtre de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA).
Selon le directeur adjoint de l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI), ce colloque relance la coopération universitaire entre la France et la Côte d’Ivoire et vise à promouvoir des débats d’idées tout en offrant un cadre d’échanges entre les chercheurs et les objets de leurs études.
A ce titre, les participants analyseront les mouvements civiques et les rassemblements populaires qui se présentent comme des espaces "d’opinion publique de la plèbe", de confrontation avec le pouvoir ou de courroie de transmission de mots d’ordre de celui-ci, d’émancipation citoyenne ou des instruments de dépolitisation.
Appelés "parlements", "grins" ou "agoras" en Côte d’Ivoire, de nouveaux modes d’investissement de l’espace urbain sont apparus au Bénin (mercredi rouge), au Sénégal (y’en a marre), au Burkina Faso (balai citoyen), en écho aux manifestations de la place Tahrir au Caire (Egypte).
Ces espaces sont investis par les citoyens pour s’y exprimer, protester, résister et prendre la parole, les artistes n’étant pas en reste de cette nouvelle dynamique.
Le Pr Yacouba Konaté de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a prononcé la conférence inaugurale sur le thème "Art et politique : l’autre panafricanisme" et Mamadou Diouf de la Columbia university de New York s’est, lui, prononcé sur "Les jeunes, l’espace public et l’entreprise démocratique : une perspective historique".
Plusieurs ateliers, des projections de films suivies de débats et un concert de clôture dit des « Grandes voix » avec, entre autres Didier Awadi, Kajeem, Nash, Smokey, sont programmés pour samedi, au Canal aux bois, à l'occasion de ce colloque qui se tient en prélude à la célébration de la 21ème Fête de la musique.
