Abidjan- Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), par la voix de son représentant-résident en Côte d’Ivoire, Mohamed Askia Touré, a invité les Etats à œuvrer dans le sens d’une diminution du nombre des personnes déracinées et apatrides à travers le monde.
Lors de la commémoration de la Journée mondiale des refugiées célébrée samedi au siège de l’agence onusienne à Abidjan, M. Touré a estimé que seule la volonté politique pourrait avoir un impact sur le phénomène.
« Le rapport tendance mondial publié hier (vendredi, ndlr) indique que 51,2 millions de personnes étaient déracinées en 2013, soit exactement plus de six millions de plus que les 45,2 millions enregistrés en 2012. En outre, on enregistre 3,5 millions d’apatrides en 2012. Nous pouvons renverser la tendance. Cela ne dépendra que de la volonté politique des dirigeants des différents Etats. C’est pour cela que la HCR interpelle à travers le thème "Une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop" », a déclaré M. Touré.
Pour lui, « la paix étant aujourd’hui en déficit grave », les solutions politiques s’imposent de façon cruciale pour éviter la continuation des niveaux alarmants atteints aujourd’hui par les conflits et les souffrances massives des populations. M. Touré a estimé que les humanitaires doivent servir de palliatifs aux politiques.
En cela, le représentant-résident de l’UNHCR a salué les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien pour accueillir des refugiés de diverses nationalités en Côte d’Ivoire mais surtout pour faciliter le retour de ses compatriotes réfugiés dans les pays limitrophes.
Il l’a exhorté à investir davantage dans la réintégration de ces populations. « Je suis convaincu qu’on ne parlera plus de réfugiés ivoiriens d’ici à la fin de 2015, mais il est nécessaire d’investir davantage de ressources et travailler main dans la main avec les partenaires pour atteindre cet objectif », a conclu M. Touré.
La Journée mondiale des réfugiées est célébrée le 20 juin à travers le monde. Cette année en Côte d’ivoire, le HCR a organisé la 14ème édition en collaboration avec plusieurs institutions dont le Service d’aide et d‘assistance au réfugies et apatrides (SAARA) et l’ASAPSU. De nombreux refugiés ont reçu des présents à cette occasion.
ik/cmas
Lors de la commémoration de la Journée mondiale des refugiées célébrée samedi au siège de l’agence onusienne à Abidjan, M. Touré a estimé que seule la volonté politique pourrait avoir un impact sur le phénomène.
« Le rapport tendance mondial publié hier (vendredi, ndlr) indique que 51,2 millions de personnes étaient déracinées en 2013, soit exactement plus de six millions de plus que les 45,2 millions enregistrés en 2012. En outre, on enregistre 3,5 millions d’apatrides en 2012. Nous pouvons renverser la tendance. Cela ne dépendra que de la volonté politique des dirigeants des différents Etats. C’est pour cela que la HCR interpelle à travers le thème "Une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop" », a déclaré M. Touré.
Pour lui, « la paix étant aujourd’hui en déficit grave », les solutions politiques s’imposent de façon cruciale pour éviter la continuation des niveaux alarmants atteints aujourd’hui par les conflits et les souffrances massives des populations. M. Touré a estimé que les humanitaires doivent servir de palliatifs aux politiques.
En cela, le représentant-résident de l’UNHCR a salué les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien pour accueillir des refugiés de diverses nationalités en Côte d’Ivoire mais surtout pour faciliter le retour de ses compatriotes réfugiés dans les pays limitrophes.
Il l’a exhorté à investir davantage dans la réintégration de ces populations. « Je suis convaincu qu’on ne parlera plus de réfugiés ivoiriens d’ici à la fin de 2015, mais il est nécessaire d’investir davantage de ressources et travailler main dans la main avec les partenaires pour atteindre cet objectif », a conclu M. Touré.
La Journée mondiale des réfugiées est célébrée le 20 juin à travers le monde. Cette année en Côte d’ivoire, le HCR a organisé la 14ème édition en collaboration avec plusieurs institutions dont le Service d’aide et d‘assistance au réfugies et apatrides (SAARA) et l’ASAPSU. De nombreux refugiés ont reçu des présents à cette occasion.
ik/cmas
