Abidjan - Soixante-six agents déflatés de l’office national d’identification (ONI) ont sollicité, mercredi à Abidjan, le Président Alassane Ouattara, en vue de leur réintégration "telle que décidée le 29 janvier par la Cour suprême", afin de "mettre un terme à leurs souffrances".
‘’Nous adressons une sollicitation spéciale au président de la République, Son excellence Alassane Ouattara, en sa qualité de chef suprême de la magistrature, afin qu’il mette un terme à la souffrance de ses concitoyens que nous sommes’’, a affirmé Assou Charles, le porte-parole de ces ex-agents de l'ONI regroupés au sein du Collectif des agents licenciés de l’ONI (CALONI), lors d’une conférence de presse.
Des familles sont ‘’aujourd’hui disloquées par la mort, la maladie et l’indigence’’, a-t-il ajouté, supposant un recrutement imminent d’un nombre important d’agents en raison de la reprise prochaine de l’identification ordinaire au détriment des agents déflatés.
‘’Il serait illogique de se priver de l’expérience et du savoir-faire des agents que nous sommes qui ne demandent qu’à servir leur pays’’, a-t-il fait remarqué.
En 2012, une décision du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité signée du directeur de cabinet chargé de l’administration du territoire, Kouadio Yao, licenciait 66 agents de l’ONI pour ‘’des motifs économiques’’, rappelle-t-on.
Ces derniers, qui estimaient que cet acte était "illégal", avaient adressé, sans succès, de nombreux recours gracieux au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Après l’échec de ces pourparlers, ils ont saisi la Cour suprême qui, par un arrêt dont copie a été remise à l'AIP, a ordonné leur réintégration.
(AIP)
Ik/kkp/tm
‘’Nous adressons une sollicitation spéciale au président de la République, Son excellence Alassane Ouattara, en sa qualité de chef suprême de la magistrature, afin qu’il mette un terme à la souffrance de ses concitoyens que nous sommes’’, a affirmé Assou Charles, le porte-parole de ces ex-agents de l'ONI regroupés au sein du Collectif des agents licenciés de l’ONI (CALONI), lors d’une conférence de presse.
Des familles sont ‘’aujourd’hui disloquées par la mort, la maladie et l’indigence’’, a-t-il ajouté, supposant un recrutement imminent d’un nombre important d’agents en raison de la reprise prochaine de l’identification ordinaire au détriment des agents déflatés.
‘’Il serait illogique de se priver de l’expérience et du savoir-faire des agents que nous sommes qui ne demandent qu’à servir leur pays’’, a-t-il fait remarqué.
En 2012, une décision du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité signée du directeur de cabinet chargé de l’administration du territoire, Kouadio Yao, licenciait 66 agents de l’ONI pour ‘’des motifs économiques’’, rappelle-t-on.
Ces derniers, qui estimaient que cet acte était "illégal", avaient adressé, sans succès, de nombreux recours gracieux au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Après l’échec de ces pourparlers, ils ont saisi la Cour suprême qui, par un arrêt dont copie a été remise à l'AIP, a ordonné leur réintégration.
(AIP)
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