Agboville - L'Office des Nations unies contre la drogue (ONUDC) vient de lancer un vaste programme de renforcement des capacités en matière de lutte contre la traite des personnes à l’intention des Officiers de police judiciaire (OJP), notamment les officiers de la gendarmerie, de la police nationale et les magistrats, a, mardi à Agboville, appris l’AIP auprès de la coordonnatrice nationale du projet de lutte contre la traite des personnes pour l’ONUDC, Sandrine Gbialy.
Une trentaine de magistrats participent depuis ce mardi à un atelier dans le cadre de ce projet, en vue de "mieux identifier les cas de traite des personnes, codifier et gérer convenablement les victimes, mais aussi réprimer conséquemment les trafiquants" d’êtres humains.
Selon Madame Gbialy, l’ONUDC entend, à travers cette initiative, contribuer à améliorer le dispositif national contre ce fléau.
« Ceux sont ces personnes (OPJ) qui sont en première ligne de la lutte contre la traite des personnes », a-t-elle justifié, précisant que ce premier atelier regroupe des magistrats venant des juridictions de Korhogo, de Man, de Bouaké, de Bouaflé et d’Agboville.
"D'autres ateliers suivront pour les autres autorités chargées de mener les enquêtes. (…) Nous avons commencé par les magistrats, car ce sont eux qui sont amenés à prendre la dernière décision », a-t-elle expliqué.
Financé par l'ONUDC, ce programme est une initiative du gouvernement ivoirien, par le truchement du ministère du Plan et du Développement, après le constat d’un vide juridique sur la lutte contre la traite des personnes ou adultes, a fait savoir Poho Ninsémon Innocent, le sous-directeur de la promotion des capacités nationales au sein dudit ministère.
L'atelier prend fin vendredi.
(AIP)
dd/kkp/tm
Une trentaine de magistrats participent depuis ce mardi à un atelier dans le cadre de ce projet, en vue de "mieux identifier les cas de traite des personnes, codifier et gérer convenablement les victimes, mais aussi réprimer conséquemment les trafiquants" d’êtres humains.
Selon Madame Gbialy, l’ONUDC entend, à travers cette initiative, contribuer à améliorer le dispositif national contre ce fléau.
« Ceux sont ces personnes (OPJ) qui sont en première ligne de la lutte contre la traite des personnes », a-t-elle justifié, précisant que ce premier atelier regroupe des magistrats venant des juridictions de Korhogo, de Man, de Bouaké, de Bouaflé et d’Agboville.
"D'autres ateliers suivront pour les autres autorités chargées de mener les enquêtes. (…) Nous avons commencé par les magistrats, car ce sont eux qui sont amenés à prendre la dernière décision », a-t-elle expliqué.
Financé par l'ONUDC, ce programme est une initiative du gouvernement ivoirien, par le truchement du ministère du Plan et du Développement, après le constat d’un vide juridique sur la lutte contre la traite des personnes ou adultes, a fait savoir Poho Ninsémon Innocent, le sous-directeur de la promotion des capacités nationales au sein dudit ministère.
L'atelier prend fin vendredi.
(AIP)
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