Dimbokro - Une relative difficulté d'approvionnement en gaz butane au cours de la semaine écoulée à Dimbokro (centre, région du N'Zi), s'est muée en une véritable pénurie, a constaté, mardi, l'AIP.
De jeunes gens avec des brouettes suivent des femmes des bouteilles vides superposées dans leurs ''engins''.
Eux se plaignent de "se ballader" derrière ces ménagères, dénonçant une perte de temps et un manque à gagner.
"On se promène partout au commerce ici, les gens nous chantent gaz est fini, sans donner de jour précis pour venir se faire servir", dénonce dame Yao Christine, venue du quartier Cité à l'entrée de la ville par Toumodi.
Une fille de ménage chez un couple au quartier Résidentiel dénonce à son tour. "Tous les matins, madame dit de venir au marché avec les bouteilles 6 kg et 12 kg vides. Je les confie à une tantie pour faire le marché puis je lui confie le panier du marché pour charger la grande bouteille sur ma tête et tenir celle du ''faitou'' en main pour me promener à la recherche de gaz. Cela fait plus d'une semaine que ça dure.Vraiment, je suis fatiguée mais les revendeurs-là nous font espérer tous les jours. Et ce n'est pas normal."
"Mon mari dit que les livreurs qui viennent de Yamoussoukro après avoir reçu les produits de leurs fournisseurs d'Abidjan disent qu'ils ne sont pas encore ravitaillés. Donc, on attend tous", tranche dame Djénébou, gérante d'un magasin.
Ainsi, contre leur gré, les utlisateurs du gaz butane, pour ce qui est des ménages, se rabattent sur le charbon de bois dont ils dénoncent à la fois la cherté, la mauvaise qualité et les difficultés d'allumage par ces temps de pluie.
(AIP)
zgrp/ask
De jeunes gens avec des brouettes suivent des femmes des bouteilles vides superposées dans leurs ''engins''.
Eux se plaignent de "se ballader" derrière ces ménagères, dénonçant une perte de temps et un manque à gagner.
"On se promène partout au commerce ici, les gens nous chantent gaz est fini, sans donner de jour précis pour venir se faire servir", dénonce dame Yao Christine, venue du quartier Cité à l'entrée de la ville par Toumodi.
Une fille de ménage chez un couple au quartier Résidentiel dénonce à son tour. "Tous les matins, madame dit de venir au marché avec les bouteilles 6 kg et 12 kg vides. Je les confie à une tantie pour faire le marché puis je lui confie le panier du marché pour charger la grande bouteille sur ma tête et tenir celle du ''faitou'' en main pour me promener à la recherche de gaz. Cela fait plus d'une semaine que ça dure.Vraiment, je suis fatiguée mais les revendeurs-là nous font espérer tous les jours. Et ce n'est pas normal."
"Mon mari dit que les livreurs qui viennent de Yamoussoukro après avoir reçu les produits de leurs fournisseurs d'Abidjan disent qu'ils ne sont pas encore ravitaillés. Donc, on attend tous", tranche dame Djénébou, gérante d'un magasin.
Ainsi, contre leur gré, les utlisateurs du gaz butane, pour ce qui est des ménages, se rabattent sur le charbon de bois dont ils dénoncent à la fois la cherté, la mauvaise qualité et les difficultés d'allumage par ces temps de pluie.
(AIP)
zgrp/ask