Trois mois après la démolition de la cité PK 06, sis en zone 4C, les 800 résidents qui y vivaient sont sans abri et livrés à eux-mêmes. Ils vivent sous une bâche de fortune au bord de la Rue Paul Langevin. Dans une déclaration produite le 10 juillet, le comité de ces résidents en appelle à l’aide du gouvernement.
Dans une déclaration rendue publique, le 10 juillet, Allah Koffi, le représentant des résidents de la cité PK06, rappelle que depuis « quatre-vingt-dix (90) jours, environ huit cents (800) personnes, dont des hommes, des femmes et enfants vivent un drame social et humanitaire. » Afin de prévenir une catastrophe humanitaire, plusieurs actions (demeurées vaines) ont été menées. Notamment, « une action en justice », la saisine des institutions des droits de l'homme et des autorités compétentes. « Sur instruction du Président de la République, » rapporte Allah Koffi, « une enquête dont les résultats sont attendus a été diligentée par le procureur de la République ». Face à l’urgence, il suggère, « à court terme : que le gouvernement par ses structures spécialisées prenne des mesures conservatoires pour apporter une aide et un appui aux familles sinistrées (des abris, des vivres et non-vivres, des soins médicaux appropriés) et subvenir à leurs besoins immédiats. Que le chef de l’État intervienne pour rétablir les résidents dans leur droit », et que soient organisés pour les élèves et étudiants de la cité des cours de rattrapage pendant ces vacances, afin qu’ils soient à jour sur l’année écoulée. À moyen terme, le comité attend que « les résultats de l’enquête soient mis à la disposition de l’autorité requérante et que des sanctions soient infligées aux éventuels fautifs et à leurs complices ». Enfin, à long terme, le comité espère que les sinistrés seront dédommagés et relogés.
Y.T
Dans une déclaration rendue publique, le 10 juillet, Allah Koffi, le représentant des résidents de la cité PK06, rappelle que depuis « quatre-vingt-dix (90) jours, environ huit cents (800) personnes, dont des hommes, des femmes et enfants vivent un drame social et humanitaire. » Afin de prévenir une catastrophe humanitaire, plusieurs actions (demeurées vaines) ont été menées. Notamment, « une action en justice », la saisine des institutions des droits de l'homme et des autorités compétentes. « Sur instruction du Président de la République, » rapporte Allah Koffi, « une enquête dont les résultats sont attendus a été diligentée par le procureur de la République ». Face à l’urgence, il suggère, « à court terme : que le gouvernement par ses structures spécialisées prenne des mesures conservatoires pour apporter une aide et un appui aux familles sinistrées (des abris, des vivres et non-vivres, des soins médicaux appropriés) et subvenir à leurs besoins immédiats. Que le chef de l’État intervienne pour rétablir les résidents dans leur droit », et que soient organisés pour les élèves et étudiants de la cité des cours de rattrapage pendant ces vacances, afin qu’ils soient à jour sur l’année écoulée. À moyen terme, le comité attend que « les résultats de l’enquête soient mis à la disposition de l’autorité requérante et que des sanctions soient infligées aux éventuels fautifs et à leurs complices ». Enfin, à long terme, le comité espère que les sinistrés seront dédommagés et relogés.
Y.T