Yamoussoukro - Les populations d'Akpéssékro et d'Allokobo, villages riverains de la forêt classée de Bétéfia (Yamoussoukro) sommées de déguerpir, plaident pour son "déclassement".
''Nous demandons le déclassement de la forêt classée de Bétéfia'', a plaidé leur porte-parole, Terence N'Dri, lors d'une réunion tenue vendredi en présence du préfet de la région du Bélier, André Ekponon, et du député de Yamoussoukro commune, Edouard Konan N'Guessan. Selon lui, Yamoussoukro est en ''danger'' sur le plan alimentaire, car la forêt de ''Bétéfia'' demeure la seule zone culturale.
''Vos doléances seront prises en compte'', a promis le préfet André Ekponon, demandant à ces populations de ne plus y pratiquer de cultures pérennes.
Il a invité le directeur régional de la Société pour le développement des forêts (SODEFOR), le colonel Mathieu Ouléa, et le directeur régional des Eaux et Forêts, le Lieutenant-colonel Jérôme Aké Abroba, à estimer la densité des localités riveraines ainsi que la superficie occupée par les cultures, pour servir de base au plaidoyer à soumettre au gouvernement.
Classée en septembre 1944, la forêt de ''Bétéfia'' est estimée à plus de 11 850 ha. Elle abrite une quarantaine de campements pour une population estimée à plus de 12 000 âmes et une école primaire publique de plus de 300 élèves.
''Nous demandons le déclassement de la forêt classée de Bétéfia'', a plaidé leur porte-parole, Terence N'Dri, lors d'une réunion tenue vendredi en présence du préfet de la région du Bélier, André Ekponon, et du député de Yamoussoukro commune, Edouard Konan N'Guessan. Selon lui, Yamoussoukro est en ''danger'' sur le plan alimentaire, car la forêt de ''Bétéfia'' demeure la seule zone culturale.
''Vos doléances seront prises en compte'', a promis le préfet André Ekponon, demandant à ces populations de ne plus y pratiquer de cultures pérennes.
Il a invité le directeur régional de la Société pour le développement des forêts (SODEFOR), le colonel Mathieu Ouléa, et le directeur régional des Eaux et Forêts, le Lieutenant-colonel Jérôme Aké Abroba, à estimer la densité des localités riveraines ainsi que la superficie occupée par les cultures, pour servir de base au plaidoyer à soumettre au gouvernement.
Classée en septembre 1944, la forêt de ''Bétéfia'' est estimée à plus de 11 850 ha. Elle abrite une quarantaine de campements pour une population estimée à plus de 12 000 âmes et une école primaire publique de plus de 300 élèves.