San Pedro – Le groupement des consommateurs et usagers de San Pedro (GCUSP) organise depuis huit mois des actions de sensibilisation, d’information et de formation des populations de San Pedro sur la connaissance de leurs droits, afin de mieux les défendre tant individuellement que dans un cadre associatif.
"Le GCUSP est né le 24 novembre 2013 de la volonté des habitants de San Pedro de lutter contre la pauvreté, contre la précarité, contre la vie chère, et d’améliorer leurs conditions de vie par des actions concertées pour défendre leurs intérêts", a déclaré lundi le président du GCUSP, Nomel Firmin, au siège de l’association.
Le GCUSP organise, selon son président, des rencontres de sensibilisation et d’information à l’adresse des populations chaque dimanche dans une école publique, pour défendre la qualité et le moindre coût des produits et des prestations auxquels les consommateurs ont droit.
Dans le courant de la semaine, par groupes de trois, la vingtaine de membres actifs du GCUSP va dans les marchés et magasins à la rencontre des commerçants, des prestataires de services publics, et visite des particuliers à domicile, pour parler de qualité des produits et de leurs coûts, a-t-on constaté.
Selon Nomel, l’ensemble des actions menées a permis de distribuer à la population et aux sympathisants du GCUSP près de 1300 brochures et dépliants d’informations réalisés par l’association. Elle veut en faire davantage avec un plus grand nombre d’adhérents pour être autonome.
Concernant la garantie de la qualité, le GCUSP a relevé de nombreux cas nécessitant des actions conjuguées de plusieurs acteurs, notamment des consommateurs, des directions ministérielles, des autorités locales et des prestataires dans le secteur de l’eau, de l’électricité, à l’abattoir et dans les marchés.
"Il faudrait que les lieux de grandes consommations soient salubres, propres, et le constat à l’abattoir c’est que c’est un capharnaüm, une pétaudière. Avec la saleté, ce n’est pas bon pour la consommation humaine de visu", dénonce le GCUSP en parlant de qualité.
A défaut d’une action vigoureuse des autorités, le GCUSP indique être en rapport constant avec les bouchers pour les inciter à faire des efforts d’hygiène dans l’intérêt de la santé des consommateurs.
Selon Nomel, son association fait du lobbying en ayant des rencontres régulières avec le président du conseil ivoirien des commerçants, le président des commerçants du grand marché de Bardot, la présidente des commerçantes de ce marché, et les responsables d’autres marchés, afin d’améliorer l’hygiène.
(AIP)
jmk/kam
"Le GCUSP est né le 24 novembre 2013 de la volonté des habitants de San Pedro de lutter contre la pauvreté, contre la précarité, contre la vie chère, et d’améliorer leurs conditions de vie par des actions concertées pour défendre leurs intérêts", a déclaré lundi le président du GCUSP, Nomel Firmin, au siège de l’association.
Le GCUSP organise, selon son président, des rencontres de sensibilisation et d’information à l’adresse des populations chaque dimanche dans une école publique, pour défendre la qualité et le moindre coût des produits et des prestations auxquels les consommateurs ont droit.
Dans le courant de la semaine, par groupes de trois, la vingtaine de membres actifs du GCUSP va dans les marchés et magasins à la rencontre des commerçants, des prestataires de services publics, et visite des particuliers à domicile, pour parler de qualité des produits et de leurs coûts, a-t-on constaté.
Selon Nomel, l’ensemble des actions menées a permis de distribuer à la population et aux sympathisants du GCUSP près de 1300 brochures et dépliants d’informations réalisés par l’association. Elle veut en faire davantage avec un plus grand nombre d’adhérents pour être autonome.
Concernant la garantie de la qualité, le GCUSP a relevé de nombreux cas nécessitant des actions conjuguées de plusieurs acteurs, notamment des consommateurs, des directions ministérielles, des autorités locales et des prestataires dans le secteur de l’eau, de l’électricité, à l’abattoir et dans les marchés.
"Il faudrait que les lieux de grandes consommations soient salubres, propres, et le constat à l’abattoir c’est que c’est un capharnaüm, une pétaudière. Avec la saleté, ce n’est pas bon pour la consommation humaine de visu", dénonce le GCUSP en parlant de qualité.
A défaut d’une action vigoureuse des autorités, le GCUSP indique être en rapport constant avec les bouchers pour les inciter à faire des efforts d’hygiène dans l’intérêt de la santé des consommateurs.
Selon Nomel, son association fait du lobbying en ayant des rencontres régulières avec le président du conseil ivoirien des commerçants, le président des commerçants du grand marché de Bardot, la présidente des commerçantes de ce marché, et les responsables d’autres marchés, afin d’améliorer l’hygiène.
(AIP)
jmk/kam